L’avantage des réseaux sociaux, c’est que vous pouvez vous y faire de vrais amis, sans même les avoir rencontrés. Ceux de la Boisselière sont des miens.
La Boisselière est un vieux corps de ferme du Poitou qu’un groupe de mordus de la vie a entrepris de rénover et de réanimer. Dans le bio et le chaleureux, bien sûr. Un lieu de vie avant d’être une « exploitation » agricole.
J’ai fait leur connaissance en 2016 quand ils commençaient à bâtir leur monde d’après dans leur coin, sans attendre d’ordonnances improbables venues d’en haut.
Leur projet – construire un lieu de vie autonome – avance doucement : déjà trois mille arbres plantés, un potager bio implanté, une première maison d’habitation terminée et une pièce réservée aux voyageurs de passage (en ce moment, un Malien en quête d’une terre hospitalière et respirable).
Même vu de loin à travers leur page Facebook, c’est justement l’hospitalité et la convivialité qui caractérisent la Boisselière.
Aujourd’hui, ils se sont lancés dans la construction d’une bibliothèque d’un genre ambitieux. Mélissa Gingreau, une des pionnières de l’équipe :
« Avec ce fond, notre intention est de fabriquer un outil d’éducation populaire qui permet de nouveaux éclairages sur notre monde contemporain afin de nourrir l’esprit critique et l’émancipation individuelle et collective. »
Comme toujours, le nerf de la guerre, même éducative et émancipatrice, c’est l’argent. L’équipe de la Boisselière vient de lancer une souscription sur le site Leetchi. Alors si vous avez envie d’investir dans un projet pas con, de participer activement à la construction du monde d’après, allez-y franchement. Là au moins, votre argent ne sera pas volé. Déjà, en échange de leur aide, la Boisselière propose un hébergement camping gratuit aux contributeurs de la cagnotte qui d’aventure passeraient par là.
=> La Boisselière, 79310 Vouhé
