Le sommet du grotesque : la sciatique de l’Otan a la gueule de bois

Réuni jeudi à Bruxelles, le dernier sommet de l’Otan a réussi l’exploit de toucher le fond de la bouffonnerie.

Passe encore le défilé grotesque des masques figés, des rires de façade bêtement satisfaits ou carrément idiots…

Mais derrière cette convivialité médiatique, ceux-là n’ont cessé de se déchirer, de se mordre, de se menacer : Trump accusant l’Allemagne d’être « totalement contrôlée par la Russie », menaçant de quitter l’Otan si les membres européens n’acceptent pas de « payer plus et plus rapidement », Macron déclarant en conclusion de façon totalement surréaliste que l’Otan sortait « encore plus fort » de cet affligeant sommet.

La seule chose qui réunit encore ces imbéciles, c’est leur ennemi commun, la Russie (ou à défaut la Corée du Nord ou l’Iran, pour se soulager les frustrations). J’aimerais voir les têtes de Poutine et de Xi Jinping devant le pitoyable spectacle donné par leurs « partenaires » occidentaux.

Et c’est la Russie qui est déclarée ennemi n° 1 par ceux-là même qui ont semé le chaos aux quatre coins de la planète (Afghanistan, Irak, Libye, Syrie…) !

Le clou du grotesque fut bien sûr la prestation titubante du président de la Commission européenne, JC Juncher, bourré comme un goret, et pour lequel les médias mainstream, ces champions de la lutte anti-fake news, achevèrent de se déshonorer en tentant d’accréditer la thèse officielle d’une sciatique. Je défie quiconque, frappé d’une sciatique, de défiler autrement que d’une démarche raide et crispée, en grimaçant de douleur, certainement pas en chancelant mollement, le regard vitreux, un sourire con aux lèvres.

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