1er mai : le barrage de la propagande médiatique rompt sous la poussée des réseaux sociaux

Le bilan de ce 1er mai historique s’alourdit pour le pouvoir : après l’étalage des débordements policiers aux yeux de l’opinion publique, le barrage médiatique officiel rompt à son tour sous la poussée des réseaux sociaux.

Ils avaient pourtant tout essayé pour étouffer le soulèvement populaire en jaune, s’essoufflant à parler d’essoufflement au fil des 24 premiers actes, escamotant de leurs unes les évènements répétés de chaque samedi pour tenter de les faire oublier du grand public, salissant les émeutiers de leurs qualificatifs dégradants : poujadistes, homophobes, antisémites…

Mais le verrou de la bien-pensance officielle a sauté ce premier mai, enfoncé par le flot des infos et des images toutes venues, remarquez-le bien, des réseaux sociaux et non des canaux journalistiques mainstream. Toutes digues rompues et sauf à être ridicule, la presse officielle se voit contrainte d’afficher ce qu’elle tentait jusqu’alors de nier et de cacher.

Le Monde
Ouest-France
BFMTV
LCI

Le mal est fait pour le pouvoir, terrible en ce qu’il prend l’opinion publique à témoin de ses turpitudes, et même si de ci de là subsistent quelques pathétiques ilots de résistance, comme cette « journaliste » (je mets des guillemets comme on se bouche le nez) tentant de faire dire à son interlocuteur le contraire de ce qu’il est précisément en train de révéler :

Que reste-t-il à la caste pour se protéger d’une chute pourtant inéluctable ? Rien ! Juste le dernier rempart de ses policiers. Nous examinerons dans un prochain billet les stratégies possibles pour le dynamiter.

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