JE NE ME FERAI PAS VACCINER CONTRE LA GRIPPE A H1/N1

Figurez-vous qu’il est possible que ma petite dernière pour la route, quinze ans, se soit attrapée la fameuse grippe A H1/N1, dite « porcine ». Je précise bien « possible » au conditionnel seulement, car le médecin a prévenu qu’il y avait des tas de virus avec des symptômes comme ça dans l’air en ce moment.

Et que seule une analyse complémentaire à 200 euros pouvait permettre d’établir un diagnostic assuré. Mais que vu son prix, personne ne la passait ! Vous avez bien lu ? Une analyse à 200 euros (se mouchent pas du nez les labos), que personne ou presque ne fait vu son prix ! Si je comprends bien, il y a au choix : * soit des gens qui se sont chopés la grippe A sans le savoir ; * soit des malades qui ont cru l’avoir sans l’avoir. Non seulement, ils nous gonflent à mort avec leur déferlante alarmiste sur les ondes et les télés, le défilé des politiques importants, des « spécialistes » sentencieux, et de tous leurs trucologues ampoulés ; non seulement ils ne sont même pas foutus de recevoir correctement les rares affolés qui se précipitent à la vaccination (l’afflux récent aux centres de vaccination n’est probablement dû qu’à la levée de l’obligation de présenter une convocation ; dans les établissements scolaires, c’est calme plat) ; Il faut qu’en plus ils aient le culot et le cynisme de ne même pas procéder aux examens nécessaires. Tout ça sent tellement le coup foireux, l’arnaque minable, la panique d’un monde complètement pourri à l’os, peut-être même l’embrouille commerciale malsaine (écouler les vaccins inutiles des chers labos, ils seraient cap’). __« C’est pourquoi la quête de la santé peut être source de morbidité »__ L’on me permettra de laisser ces merdoyeux patauger dans leur bourbier et de citer le philosophe [Ivan Illitch|http://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Illich] : ///html

« C’est pourquoi, nous qui sommes dotés de la faculté de penser, nous devons bien voir que la quête de la santé peut être source de morbidité.
J’invite chacun à détourner son regard et ses pensées de la poursuite de la santé, et à cultiver l’art de vivre. Et, tout aussi importants aujourd’hui, l’art de souffrir et l’art de mourir. »

/// Voilà toutes les raisons pour lesquelles, toutes réflexions bien mûries, j’ai pris la ferme décision de ++ne pas me faire vacciner++ avec leur saloperie. Et de continuer à cultiver peinard mon petit art de vivre à moi, loin de cette bande d’effarés. Rappelons que les labos, jamais trop prudents, se sont faits très officiellement garantir contre tous risques de poursuites judiciaires concernant d’éventuels effets secondaires. Et que, vu la façon manifeste dont ces zozos sont dépassés par leur sujet, le vaccin représente finalement plus de risques potentiels que la maladie elle-même, qui tue beaucoup moins qu’une vulgaire grippe normale, et dont ils ne savent visiblement pas trop grand-chose. Je mesure la responsabilité que peut me faire encourir une telle décision, à la fois pratique et philosophique. Mais je préfère l’assumer en homme libre, laisser à mon corps le loisir de se défendre tout seul. Ou non. Je n’ai aucune aversion pour la médecine, bien au contraire. Pas même pour la médecine préventive dont on nous rabat les oreilles. Mais encore faudrait-il que nos Diafoirus ne sombrent pas dans le grotesque et le n’importe quoi$$Je conseille vivement la lecture de l’excellent article d’un certain Bernard Dugué, ingénieur des mines, docteur en pharmacologie et docteur en philosophie :  »[La pandémie H1N1, signe du crépuscule de notre civilisation|http://www.rue89.com/2009/11/28/la-pandemie-h1n1-signe-du-crepuscule-de-notre-civilisation-127726] ». Bernard Dugué vient également de publier  »HIN1, la pandémie de la peur » aux éditions Xenia.$$.

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Un voyageur à domicile en quête d'une nouvelle civilisation.