Chloroquine : une campagne de dénigrement qui pue salement l’intox

Une campagne de dénigrement contre la chloroquine, médicament préconisé par le professeur Didier Raoult pour soigner contre le Covid-19, est en train de se répandre sur les médias mainstream.

La campagne est menée tambour battant par une certaine Karine Lacombe, infectiologue à l’hôpital Saint-Antoine de Paris.

Une infectiologue rémunérée par des labos pharmaceutiques

Il est une chose que les médias du microcosme oublient de nous préciser à propos de cette Karine Lacombe : elle est membre de l’Inserm, cet Institut national de la santé et de la recherche que préside Yves Lévy, époux de l’ex-ministre de la Santé Buzyn, et projeté à ce poste par cette dernière sans aucun souci du conflit d’intérêt.

Et il y a plus grave : est-ce au nom de l’éthique médicale qu’elle revendique que Karine Lacombe a accepté d’être rémunérée par deux labos américains… produisant deux médicaments alternatifs à l’hyxodrychloroquine préconisée par le professeur Raoult ?!

Saisir la bouée du professeur Raoult

Tout ça pue salement l’intox. Et je dirai une intox totalement irresponsable, sinon même criminelle. Entendons-nous, aucun spécialiste en médecine parmi les collaborateurs de ce yetiblog, pas même votre serviteur, n’est à même de donner un avis médical autorisé.

Mais une simple réflexion de bon sens est permise. Je ne sais à quel point le protocole mis en place par le professeur Raoult, et repris par nombre de ses collègues au moins aussi calés que Karine Lacombe, est efficace ou non contre les ravages du Covid-19. Et je sais aussi qu’à l’heure qu’il est, nous n’avons que celui-là, que cette Karine Lacombe, son Inserm et ses labos pharmaceutiques ne proposent strictement rien d’autre. Enfin je sais qu’en cas de tragédie comme l’est une pandémie, tout mérite d’être tenté pour essayer de l’enrayer.

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