Les révolutions sont toujours interdites par les régimes qu’elles combattent

Claude d’Harcourt, préfet des pays de Loire (et meurtrier de Steve Caniço), vient d’interdire la marche blanche prévue le samedi 3 août dès 13 heures, place du Commerce à Nantes (je donne ces précisions au cas où).

Christophe Castaner, ministre de l’intérieur (également coupable de l’assassinat de Steve Caniço), vient de qualifier d’« attentats », les actions musclées de protestation menées par de dangereux “terroristes” armés de purin contre les permanences de quelques députés cloportes ayant voté l’accord inique du CETA.

Du fumier déversé devant la permanence de la députée LREM Monique Iborra à Toulouse le 1er août.

On ne compte plus les exemples de ces interdictions de se mutiner depuis le début du soulèvement des Gilets jaunes. Le régime, sur la sellette avant de tomber sous de nouvelles guillotines, s’est même précipitamment fendu d’une énième loi anti-casseurs visant à interdire toute manifestation contre son autorité. Mesures toutes aussi dérisoires les unes que les autres, car non suivies d’effet.

Il en est ainsi de toutes les révolutions : elles ont toujours commencé par être interdites par les régimes qu’elles allaient renverser.

À quoi reconnaît-on qu’une révolution est en cours ? Quand le peuple en colère se fiche comme de l’an 40 des interdictions que lui opposent les autorités qu’il va renverser. Réponse dès les prochains jours qui viennent.

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