
Après douze mois de soulèvement, chacun se demandait comment les Gilets jaunes allaient relancer leur mouvement, fédérer les indécis et reconquérir l’opinion publique. Et bien, la réponse vient de tomber : grâce au coup de pouce que vient de lui donner un pouvoir cornichon avec sa réforme pourrie de l’assurance-chômage.
«Je n’ai jamais vu ça, un durcissement aussi violent»: des agents de #PoleEmploi «horrifiés» par la réforme de l’#AssuranceChômage. @Bastamag a rencontré des agents de Pôle emploi qui décryptent le nouveau système et ses conséquences. Par @NolwennWeiler https://t.co/QDM4QPtzRg
— Bastamag (@Bastamag) October 31, 2019
Parfois, on se demande s’ils ne le font pas exprès, si leur frénésie hystérique à vouloir dépouiller le pays pour goinfrer encore plus les riches ne leur ont pas tourné pas les neurones en bourriques.
Réforme de l’assurance-chômage : la chasse aux pauvres est ouverte https://t.co/UEH23AjhlC via @RevPermanente
— L’État de fumier ✊ (@libertaire10) November 1, 2019
Des réformes qui ne peuvent que précipiter l’explosion sociale
Beaucoup de mes amis en jaunes désespéraient de réveiller les “masses silencieuses”, lançaient en vain des appels à la grève générale pour « bloquer le pays » et « faire reculer le gouvernement ». C’était sans compter sans la bêtise suicidaire du pouvoir et des riches.
Les Gilets jaunes ne devraient pas se lamenter de toutes ces réformes stupides – celle de l’assurance-chômage, mais aussi celle des retraites, les coupes sombres dans les budgets de la santé, le démantèlement des services publics… Ils devraient au contraire s’en féliciter, car seul le désespoir fait descendre les gens jusqu’alors indécis dans la rue et précipite les révolutions. D’ailleurs, les Gilets jaunes ne faisaient-ils pas partie de ces “masses silencieuses” avant leur soulèvement de novembre 2018 ? Le gouvernement, dans sa folie à vouloir précipiter ses réformes destructrices, ne peut que précipiter le désespoir populaire et l’explosion sociale qui ira inévitablement avec.
Le temps n’est plus à vouloir ralentir la chute d’un système pourri, mais à la précipiter pour passer à autre chose. Remercions les imbéciles d’en face de nous y aider.