
Le Grand jeu : tension
Les retrouvailles syro-turco-kurdes dans le nord syrien, autour d’Al Bab, ne pouvaient pas ne pas donner lieu à une brusque flambée de tension dont nous avions esquissé la possibilité la dernière fois. On n’a pas été déçu…

Les retrouvailles syro-turco-kurdes dans le nord syrien, autour d’Al Bab, ne pouvaient pas ne pas donner lieu à une brusque flambée de tension dont nous avions esquissé la possibilité la dernière fois. On n’a pas été déçu…
L’Ukraine post-Maïdan est, sans surprise, devenue un insondable merdier. Conflit ouvert ou couvert entre néo-nazis et oligarques pro-occidentaux, anciens alliés d’hier, pression continuelle des premiers sur les seconds qui passent d’ailleurs leur temps à se bouffer entre eux, situation économique catastrophique, guerre et avenir en berne.
Pas tous les jours que je relaie un article du Figaro. Mais celui-là mérite le détour et illustre la seule piste de survire des producteurs de lait face à l’étouffoir Lactalis and co. (Encore que ces producteurs auraient peut-être intérêt à envisager d’autres voies de développement que le seul réseau de la grande distribution.)
Le « hamonisme révolutionnaire » enterré en deux images :
Composante fondamentale quoique occultée de la Guerre froide 2.0, le Grand jeu énergétique bat son plein dans les coulisses de l’actualité. Depuis des décennies, les événements politiques et militaires sur l’échiquier eurasien sont intrinsèquement liés aux développements pétroliers ou gaziers, le système impérial tentant par tous les moyens de contrôler les flux énergétiques de ses adversaires/alliés afin de conserver sa prééminence. Là comme ailleurs, il est en train de perdre peu à peu la main…
Passionnant point de vue sur la présidentielle française par une Américaine, Diana Johnstone, douchée par le précédent scrutin américain, et navrée par la façon dont nous la reproduisons en France. À lire impérativement jusqu’au bout !
Rien n’arrête ces saligauds ! En plein PenelopeGate, le députés viennent de voter une loi ramenant à 12 ans le délai de prescription concernant les forfaits commis par eux-mêmes. Avec une telle loi, le couple Fillon ne pourrait être poursuivi pour son affaire d’emplois fictifsen justice. Laissons les jeunes d’Osons Causer exprimer leur colère (ô combien justifiée).
Cette citation de Gramsci correspond parfaitement aux temps exaltants que nous vivons. Dans un contexte de recomposition géopolitique lié au déclin du système impérial, la vieille garde, encore puissante, s’accroche et tente de faire dérailler le nouveau monde qui s’annonce.
Vincent Christophe Le Roux est un Insoumis parmi d’autres. Et il en a gros sur la patate de cette histoire d’alliance contre nature entre la carpe Hamon et le lapin Mélenchon. Alors il le dit en termes bien sentis dans une lettre cinglante aux « socialistes » qui exprime tout haut ce que pensent tout aussi haut nombre de ses camarades. (Les intertitres sont de moi).
Henri de La Croix de Castries (dit Henri de Castries), PDG du groupe Axa, président du comité de direction du groupe Bilderberg et annoncé comme possible ministre de l’économie du futur président Fillon.
Il ne faudrait pas que le PenelopeGate cache la ténébreuse forêt Fillon : bien plus grave que cette affaire minable d’emploi fictif, il y a l’AxaGate, ou comment un conflit d’intérêt impliquant une personnalité politique de premier plan payé par une grande compagnie d’assurance (pour flinguer la Sécu !) sur fond d’influence du groupe Bilderberg, tourne à une affaire de corruption bien sordide. Très bien expliquée dans la vidéo ci-dessous par les potes du Fil d’Actu.
S’il existe un symbole de l’euronouillisme, c’est bien le Flamby élyséen. Président français le plus vassal des États-Unis de l’histoire, constamment aux basques d’Obama ou de Merkel, quand ce n’est pas des Saoudiens, il a suivi docilement toutes les directives du système impérial, sur l’Ukraine, la Syrie, l’Iran…
Depuis des années, les deux principaux théâtres d’opérations militaires du Grand jeu sont l’Ukraine et la Syrie. Adeptes des acronymes géographiques, les stratèges parlent depuis longtemps déjà d’AfPak et de Syrak. Peut-être pourrait-on également évoquer le Sykraine tant ces deux conflits, au-delà de leur éloignement géographique et leurs spécificités locales, contiennent les mêmes ingrédients : déstabilisation américaine, réaction russe, gaz… Et entre 2013 et 2016, un étonnant jeu de vases communiquant, la tension grimpant mécaniquement sur l’un des fronts quand elle s’apaisait (relativement) sur l’autre.
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