Vaccins, immunité et formes graves : effets nuls en Islande et en Israël

Vaccins : effets nuls en Islande et en Israël
Þórólfur Guðnason, épidémiologiste en chef islandais - Kobi Haviv, directeur de l'hôpital de Jerusalem

On savait que les vaccins ARN ne garantissaient ni d’attraper le virus du covid, ni de le transmettre. On constate désormais qu’ils ne parviennent pas non plus à assurer une immunité collective à la population, ni même à garantir contre les formes graves de la maladie.

Islande : laisser le virus se répandre pour immuniser la population

“On”, c’est par exemple l’épidémiologiste en chef d’Islande, pays où la population est totalement vaccinée à 71,52%. Selon Þórólfur Guðnason, cet échec « décevant » des vaccins à assurer une immunité collective conduit à envisager une solution beaucoup plus terre à terre :

  • laisser le virus se propager dans l’ensemble de la communauté pour qu’il fasse lui-même son oeuvre d’immunisation – y compris chez les plus de 70 ans (« Nous ne pouvons vraiment rien faire d’autres ! ») ;
  • soigner précocement les personnes les plus vulnérables avec les moyens du bord.

« Nous devons en quelque sorte naviguer de cette façon, et nous y sommes maintenant, pour ne pas contracter trop de maladies graves afin que le système hospitalier ne s’effondre pas, mais toujours essayer d’obtenir cette immunité collective en laissant le virus fonctionner d’une manière ou d’une autre. »

Israël : 95 % des patients hospitalisés pour forme sévère de Covid-19 sont vaccinés (directrice hôpital de Jérusalem)

Au fait, de quels soins précoces parle donc l’épidémiologiste islandais ? Hydroxychloroquine, ivermectine, zinc… ? Þórólfur Guðnason ne cite aucun de ses noms… mais aucun autre nom plus ! Par contre, il parle de renforcer impérativement les moyens hospitaliers de son pays (le contraire de ce qui est fait en France).

Pour le reste, Þórólfur Guðnason continue de prescrire la vaccination, mais juste au prétexte qu’elle évite « sans aucun doute » les formes graves de la maladie. Le problème, c’est qu’Þórólfur Guðnason ne donne aucune statistitique corroborant son absence de doute.

Peut-être devrait-il se renseigner auprès de ses confrères d’Israël (vaccination à 62,39%) qui ont constaté l’inverse :   selon le docteur Kobi Haviv, directeur de l’hôpital de Jérusalem, 95 % des patients hospitalisés pour forme sévère de covid-19 sont vaccinés.

PS : à noter que ce constat a aussi été fait en France par le Pr Parola, chef du service des maladies infectieuses de l’IHU Marseille (mais qui écoute encore quoi que ce soit dans mon pauvre pays abîmé ?) :

« Parmi les positifs vaccinés et les positifs non vaccinés, nous n’avons pas vu une différence entre l’évolution vers la sévérité » (Pr Parola, 10 août 2021)

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