
Vous voulez savoir la différence qu’il y a entre un véritable État dictatorial et un État polichinelle qui voudrait se prétendre tel, mais ne le sera jamais ? La voici :
Ce soir encore à Paris, la distribution alimentaire pour les étudiants dépasse les 500 bénéficiaires et oblige même à des refus.
— Remy Buisine (@RemyBuisine) February 18, 2021
La demande est toujours plus importante à chaque fois. @LinkeeOfficiel pic.twitter.com/3zLaVvGafZ
Un véritable État dictatorial ne laisse pas sa jeunesse crever de faim, à plus forte raison quand il s’agit de la future élite diplômée du pays. Un véritable État dictatorial enrôle sa jeunesse dans un mouvement entièrement dédié à sa glorification, en la protégeant des aléas d’une crise.
C’est ce que fit la dictature nazie en tirant la jeunesse allemande de la misère où la crise de 1929 et la défaite de 14-18 l’avaient précipitée pour l’embrigader dans ses Jeunesses hitlériennes.
Rien que l’idée d’une “Jeunesse macronienne” fait rire
Pas persuadé que les guignols du régime français actuel soient en mesure de mettre sur pied une “Jeunesse macronienne” en se la fédérant le temps d’une dictature impitoyable. Ça n’est bien sûr pas un regret, mais un constat.
En réalité, comme on le constate de jour en jour, les tocards de la macronie ne sont définitivement plus capables de rien : ni de gérer une épidémie, ni de relancer une économie pulvérisée, ni de sauver leur réputation en capilotade, ni de galvaniser une opinion publique qui leur échappe, ni même d’imposer à leurs chercheurs un procès stupide en sorcellerie islamo-gauchiste, encore moins de nourrir décemment leur jeunesse étudiante abandonnée à la seule bonne volonté d’associations humanitaires.
La vérité est que, loin d’être le pouvoir dictatorial que beaucoup dénoncent, cette bande de pieds-nickelés ne doit son salut qu’à l’état cataleptique frappant sa propre population. Et c’est pitié de voir ce spectacle lamentable de dictateurs d’opérette continuant de régner sur un peuple autrefois si fier de sa révolution, aujourd’hui errant comme des somnambules terrifiés derrière des masques dérisoires. Le régime macronien ne tient pourtant qu’à un fil. Il suffirait d’un rien pour le trancher. C’est quand vous voulez.
=> Reportage : Rémy Buisine