Un régime devenu concrètement très dangereux pour la société civile

Le discours hallucinant d’un président dépassé à propos de la crise du coronavirus et des moyens d’y faire face devrait achever de nous convaincre : le pouvoir en place n’est ni en mesure, ni en capacité de faire face aux trois grandes crises majeures que notre pays traverse : crise sociale, crise sanitaire inédite, crise économico-financière (l’effondrement des marchés financiers, le fonctionnement perturbé des entreprises suite à la crise sanitaire…).

Les sous-titres surréalistes d’un discours irresponsable

Les carences du pouvoir face à ces crises majeures éclatèrent jeudi soir lors de l’intervention d’Emmanuel Macron – et qu’illustrèrent jusqu’à la caricature certains sous-titres surréalistes censés rapporter la parole présidentielle [photo] :

  • des propos lénifiants témoignant plus d’une perte de contrôle reconnue que d’une volonté de rassemblement (le « je compte sur vous » répété à plusieurs reprises) ;
  • quelques mesures de second ordre sans queue ni-tête : la fermeture des établissements scolaires dès lundi (malgré les affirmations contraires du ministre de l’Éducation le jour même)… mais la création de garderies pour les enfants de ceux qui travaillent ; l’interdiction des réunions publiques… mais le maintien des élections municipales…
  • un étonnant plaidoyer en faveur des services publiques… mais limité à une simple déclaration d’intention purement verbale, c’est-à-dire sans absolument aucune mesure concrète illustrant ce soudain revirement présidentiel :

– aucune mesure concrète ou budgétaire, visant à recréer d’urgence les places de lits d’hôpitaux supprimés, de lancer une campagne de fabrication ou d’achat des produits manquants dans les hôpitaux (masques, gel hydroalcoolique…) ;
– refus de déclarer le stade 3 de la pandémie, seul à même de réquisitionner les cliniques privées pour qu’elles participent de manière contraignante à la lutte contre la pandémie…

Où l’on en revient à l’idée d’une insurrection populaire pour sauver ce qui peut encore être sauvé

De fait, face à cet enchaînement de circonstances gravissimes – sociales, sanitaires, économiques et financières – le régime de bras cassés mis en place en 2017 pour pallier à la crise de la représentation politique par les partis traditionnels est devenu, par son incompétence et sa corruption, concrètement très dangereux pour l’ensemble de la population française et pour le pays.

La seule solution à toutes ces crises véritablement dramatiques passe par le renvoi urgent des acteurs incompétents de ce régime, à commencer par le premier d’entre eux. Deux pistes de sortie de cette crise politique :

  • un démission de la bande au pouvoir (mais n’y comptez pas trop) ;
  • un départ contraint et forcé.

Et l’on en revient à cette idée de plus en plus pressante et urgente d’une insurrection populaire pour sauver ce qui peut-être sauvé.

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Un voyageur à domicile en quête d'une nouvelle civilisation.