Et maintenant on fait quoi ? Un plan pour passer à l’offensive politique

Après le flop des motions de censure déposées par l’opposition, il est urgent d’envisager un plan d’action politique à un niveau bien plus offensif.

En réalité, ce plan n’est pas très difficile à élaborer.

Il s’appuie sur deux constats :

  • les graves manquements d’Emmanuel Macron dans l’exercice de sa fonction ;
  • la paralysie de l’institution politique.

Dès lors, le plan d’action politique d’une opposition responsable tombe sous le sens :

  • en appeler à l’application de l’art. 68 de la Constitution sur la destitution du Président de la République (NB : lors du débat sur les motions de censure, seul le député PCF André Chassaigne a évoqué cette hypothèse) ;
  • mettre les Français devant leurs responsabilités en leur faisant constater la carence de l’État et en les appelant à faire sécession.

Enfin, une fois établi ce constat et le plan qui en découle, la stratégie à suivre me paraît assez évidente : dès lors que le président en titre manque gravement à l’exercice de sa fonction, et que l’institution politique établie dans le cadre d’une 5e République apparaît durablement dévoyée et paralysée, on ne s’adresse plus ni à l’un, ni à l’autre, on ne perd plus son temps à leur réclamer des mesures ou des référendums qu’ils n’ont aucunement l’intention de mettre en œuvre ; on s’adresse directement au peuple lui-même, depuis ou en dehors des hémicycles, dans les médias ou sur les estrades publiques.

Car le seul objectif est désormais de persuader le peuple de l’illégitimité d’un président failli et de l’impossibilité de débloquer une situation politique malsaine  par la voie institutionnelle.

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