Un pass sanitaire… jusqu’à l’arrivée du prochain virus !

pass sanitaire

Il y a quelque chose de profondément dérisoire et d’infiniment pathétique dans la volonté d’imposer un pass sanitaire à tous les mortels que nous sommes. Passeport pour la vie éternelle, celle à laquelle crurent nos ancêtres du temps où régnait la religion, et dont nous avons cru pouvoir nous passer en nous substituant aux dieux ?

Ne croyez pas que cette quête morbide d’éternité ne frappe que les esprits faibles de la plèbe d’en bas. Elle attaque la raison de toutes les couches hiérarchiques de la société humaine. Et peut-être même encore plus les hautes sphères, celles qui en sont à croire que leurs milliards vont leur épargner le cimetière. Il y a quelques années, les gamins déments de la Silicon Valley – les Elon Musk, les Mark Zuckerberg, les Bill Gates… – créèrent des centres de recherche censés éradiquer les maladies, les prémunir contre le vieillissement et Alzheimer, leur assurer l’immortalité à coup de manipulations génétiques, de puces transgéniques. Ces grands manipulateurs, comme les faibles aiment à les considérer, cherchaient surtout à s’auto-persuader de leur invulnérabilité.

Mais patatras, le coronavirus est passé par là, frappant toutes les classes sociales sans distinction, et les dieux de pacotilles en sont restés pour leurs frais, immenses, découvrant que des milliards accumulés ne vous prémunissent ni du mal de dents, ni des migraines, ni du cercueil. Il suffit de voir la tête de déterré de notre Bernard Arnault pour comprendre l’étendue de la vanité illusoire de ces gens.

Que restera-t-il de ce pass sanitaire quand un prochain virus viendra frapper tout autant ceux qui en sont possesseurs que ceux qui lui auront résisté ?

En désespoir de cause, les voilà donc, sur fond d’effondrement systémique, qui imposent une sorte de minimum syndical sanitaire : avec les campagnes de vaccination forcenées dans des vaccinodromes, voici le pass sanitaire, dérisoire et pathétique, (mais sans e à “passe” pour faire plus américain, c’est-à-dire plus super-puissant).

Alors bien sûr, des ouailles bonnes à plumer vont se précipiter sur cette nouvelle religion, comme elles se pressent aussi sur un vaccin Pfizer ou AstraZeneca, même pas sérieusement testés, au seul bénéfice de BigPharma, mais pour finir inopérants, sauf à faire chier le peuple.

Car dites-moi donc maintenant ce qui va advenir de ce pass sanitaire quand à l’automne revenu, un nouveau virus, ou variant vicieux d’un ancien, va venir frapper tout aussi indistinctement les possesseurs du pass sanitaire que le quarteron de ceux qui lui auront résisté ? Le pass sanitaire sera alors aux épidémies de virus, ce que la ligne Maginot fut à l’invasion teutonne ou l’ail et la croix à l’irruption des vampires.

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Un voyageur à domicile en quête d'une nouvelle civilisation.