
Trois sujets que tout relie malgré les apparences : les “alliances de gauche” pourries, l’abstention comme expression démocratique exemplaire, une Fête de la musique que rien n’arrête.
1/ Un enterrement : les “alliances” entre appareils de gauche naufragés
L’enterrement du jour est symbolisé par les alliances entre appareils politiques de “gauche” pour le second tour des régionales prévu le 27 juin. Celles-ci ne s’y seraient pas mieux prises si elles avaient voulu renforcer encore un peu plus le camp abstentionniste. Oser parler de « dynamique » dans ces conditions frôle des sommets d’aveuglement et de bêtise.
Vous avez été 223 059 à avoir voté hier pour la liste Pouvoir vivre en Île-de-France, nous hissant aux premières loges de la dynamique à gauche en Île-de-France. Un immense merci à vous !
— Clémentine Autain (@Clem_Autain) June 21, 2021
La campagne continue aux côtés de @julienbayou et @AudreyPulvar, jusqu’à la victoire ! pic.twitter.com/FYKZeT1dIL
La photo parfaite pour faire encore augmenter l’abstention au 2nd tour des régionales le 27 juin. Plus bêtes, nuls et à côté de la plaque, tu meurs. https://t.co/a9HRq5Gg32
— Pierrick Tillet (@yetiblog) June 21, 2021
2/ Une lueur d’espoir : l’abstention, un acte démocratique majeur
La lueur d’espoir vient de ce que l’abstention est devenue aujourd’hui un acte démocratique majeur (et largement majoritaire) favorisé par la nullité, l’aveuglement et la bêtise des acteurs politiques. Un appel à une véritable démocratie populaire, c’est-à-dire initiée par les forces populaires, prenant exclusivement en compte les aspirations des citoyens.
Pour moi, l’abstention de hier n’est justement pas un effondrement de la démocratie. C’est exactement le contraire. C’est un appel à une vraie démocratie qui tiendra compte des aspirations des citoyens
— Nicole ODERA (@nicoleodera) June 21, 2021
3/ Ces fêtes populaires qu’aucune force obscure ne peut plus contenir
« Quand la politique meurt dans les urnes, elle descend dans les rues », écrivions-nous en titre d’un précédent billet. Y en eut-il plus parfait exemple que les différentes fêtes de la musique organisées hier sur tout le territoire, au grand dam d’autorités qui firent tout et le pire pour les disperser ? Le fait est que ces fêtes populaires se multiplient et vont même grossissantes à mesure que les gouvernants du vieux monde durcissent les mesures pour les interdire. La démocratie, la politique, c’est aussi ça : une expression de liesse populaire qu’aucune force obscure ne peut plus contenir.
Un cortège festif de plusieurs centaines de jeunes dans les rues de Paris pour la #FeteDeLaMusique2021. #fetedelamusique pic.twitter.com/aFGraZ8NLr
— Remy Buisine (@RemyBuisine) June 21, 2021
?? FLASH – Les jeunes continuent d’arriver par dizaines à #Montmartre pour la #FeteDeLaMusique. (@ybouziar pour Mediavenir) #Paris #ProjetX pic.twitter.com/3He90KadyX
— Mediavenir (@Mediavenir) June 21, 2021
?? FLASH – Des centaines de jeunes se sont donnés rendez-vous au jardin des #Tuileries pour la #FeteDeLaMusique. Un appel à une soirée #ProjetX avait été lancé sur les réseaux sociaux. Les forces de l’ordre sont sur place. (@ybouziar pour Mediavenir) pic.twitter.com/RJApcPUnsU
— Mediavenir (@Mediavenir) June 21, 2021
Malgré l'interdiction des rassemblemens de plus de 10 personnes, des milliers de jeunes se rassemblent sur les quais de Seine pour la #FeteDeLaMusique après 246 jours consécutifs de couvre feu. (@Marco_cgr) #FeteDeLaMusique2021 pic.twitter.com/matzTaSVqQ
— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) June 21, 2021
Mais rien, ni aucune brute ne les arrêta…
Pendant que Macron fait la bamboche à l’Elysée, sa police fait courir les jeunes dans les rues de Paris.
— Marcel (@realmarcel1) June 21, 2021
Il est en train de nous fabriquer une génération d’abstentionnistes sportifs…
?@ybouziar#FeteDeLaMusique pic.twitter.com/OPmgwwo4p9
Fête sous les ponts de la Seine
— Lily. (@Achlyyss) June 21, 2021
Hôtel de Ville #paris #FeteDeLaMusique2021 #FeteDeLaMusique #musique #projetx pic.twitter.com/06kDkjgbhY
2 ans de mensonge d’état policier après la mort de Steve Maia Caniço, Nantes n’oublie pas, et elle ne pardonne pas.
— Marcel (@realmarcel1) June 21, 2021
En France on peut mourir pour un tapage nocturne dans une friche industrielle déserte…#JusticePourSteve #Nantes #FeteDeLaMusique pic.twitter.com/e5FMG4Nsj0