
L’effondrement du monde occidental capitaliste étant acquise, reste à accomplir son deuil. Celui-ci passe par un travail de résilience, encore largement entravé par les derniers sursauts de la civilisation moribonde.
Ultimes convulsions du vieux monde
Les maîtres de l’ancien monde s’accrochent à son cadavre à coups de mesures autoritaires, aussi malsaines que désespérées. Beaucoup d’entre eux misent leur va-tout sur un “Big reset » miraculeux qui remettrait sur pied leur machine défaillante. Mais il est clair qu’ils n’ont ni les compétences, ni les moyens, ni l’intelligence pour parvenir à leurs fins. Le spectacle politico-médiatique relève desormais d’une pantomime grotesque où la démence cotoie l’ignoble.
MISÈRE : LE PRÉSIDENT DE L’UNIVERSITÉ D’#ORLÉANS CONDITIONNE LA DISTRIBUTION ALIMENTAIRE SUR PRÉSENTATION DU #PASSSANITAIRE
— Nantes Révoltée (@Nantes_Revoltee) December 13, 2021
➡️ La précarité étudiante augmente. Le sentiment d’isolement a explosé dans la jeunesse. pic.twitter.com/VRA7nKBrbi
Dans sa grande majorité, la société civile, tétanisée, refuse encore elle aussi d’admettre la mort de sa “vie d’avant”. Dans un réflexe régressif qui rajoute au drame, elle tente de la perpétrer en cédant à une obligation vaccinale qui procède du charlatanisme commercial autant que de la manipulation politique.
Passer de la colère à la résilience
Mais alors où trouver les signes d’un début de résilience, d’une amorce d’accomplissement d’un deuil, sans lequel la tragédie sera plus cruelle encore ? Pour l’heure, de nombreuses manifestations de colère éclatent aux quatre coins de l’empire dissolu.
Petit récapitulatif des peuples contre la folie inhumaine qui s’installe#NousVaincrons #Liberté#SauvonsNosEnfants pic.twitter.com/UGhbb5kBWH
— Carter john (@Carterj37919661) December 13, 2021
C’est peu dire que ces manifestations sont salutaires. Mais il s’agit encore d’un réflexe d’opposition, d’une démonstration désespérée contre un existant insupportable qui n’en finit pas de mourir.
Le travail de résilience, lui, commencera quand le stade de la colère, de la douleur, aura été dépassé, quand l’esprit enfin apaisé et résolu à passer à l’étape suivante sera en mesure d’envisager l’avènement du monde nouveau. Nous n’en sommes pas encore arrivés à ce stade. Mais c’est à cette tâche que les rescapés du désastre doivent à présent s’employer, sauf à être emportés dans la tourmente.
