
La rencontre entre Donald Trump et Kim Jong-un à Singapour : un grand con ubuesque ravalé au rang du petit con qu’il croyait mater.
D’un côté, un grand con peroxydé, graisseux, suant sang et eau ; de l’autre, un petit con, dictateur à ses moments éperdus d’un tout petit pays, et décrété barbare par le premier.
Qu’est-ce donc qui a poussé ces deux-là à être contraints de se rencontrer et de négocier ?
La bombe atomique, chef !
Kim peut se marrer [photo]. Le grand con peroxydé est bel et bien en train de perdre pied. Et Claude El Khal a raison : sans la bombe atomique, le grand con aurait écrabouillé le petit dictateur comme une sombre merde. Seulement voilà, l’autre petit con a la bombe atomique !
Oh certes, le grand chef d’empire a tout fait pour essayer de sauver les apparences : je te signe un accord, mais je te garde les sanctions, faut pas déconner ! Un grand con a son honneur, cornegidouille, comme glapissait le père Ubu d’Alfred Jarry !
Mais trop tard, le gros con (qui ne fait plus guère peur qu’à Macron et à Merkel… ses alliés !) s’est vautré. Kim se marre et sans doute pas mal d’autres petits peuples aussi.
Au fait, cher lecteur, ne trouves-tu pas que Trump est le portrait craché de père Ubu ?