La Troisième Guerre mondiale n’aura pas lieu… sauf accident

Trump Folamour

Pour qu’une guerre ait lieu, mondiale qui plus est, il faut qu’il y ait des adversaires en capacité de la mener. Ce n’est de toute évidence pas le cas des États-Unis.

À les en croire, le Américains (des États-Unis) sont prêts à intervenir :

Faut-il rappeler aux gendarmes américains qu’en quinze ans ils n’ont même pas été foutus de vaincre les Talibans en Afghanistan ? Faut-il leur démontrer qu’en guise de « démocratie », ils n’ont laissé, en quittant l’Irak la queue entre les jambes, que le pire des chaos ? Ayons la pudeur de ne pas leur remémorer les déculottées qu’ils subirent au Vietnam et plus récemment en Syrie et dans tout le Moyen-Orient.

Et les voilà qui, de jour en jour, au gré de leurs pétages de plomb, menacent d’intervenir un peu plus à droite, un peu plus à gauche. Voilà leur président, Trump Folamour, qui claironne vouloir envoyer 4 000 soldats supplémentaires dans le bourbier afghan, punir l’Iran, mater quiconque se foutra de ses mèches folles…

Il est à peu près sûr aujourd’hui que les États-Unis, malgré leur budget militaire pharaonique, n’ont pas, n’ont plus les moyens de leurs ambitions guerrières. Il est à peu près sûr aussi que le Russe Poutine ou le Chinois Xi Jinping sont suffisamment intelligents pour ne pas se lancer dans une aventure suicidaire contre un adversaire aussi manifestement en perdition. Il leur suffit d’attendre que l’empire se disloque de lui-même, en le tenant juste à distance et en le laissant beugler. C’est en bonne voie. À l’extérieur comme en interne.

Même l’Iran, même le Coréen Kim Jung-il paraissent en mesure de résister à la tentation de bousiller inconsidérément le peu qu’ils ont de bombinettes nucléaires.

Alors qui pour déclencher cet accident fatal qui embraserait et détruirait la planète entière ? Eh bien, les Américains eux-mêmes, assurément le plus grand danger pour l’humanité à l’heure qu’il est. Et qui s’entrainent déjà, à grande échelle, en se contentant encore, mais pour combien de temps, de leur armement traditionnel. En bousillant à chaque fois un max de civils. Et en se faisant à chaque fois ridiculiser. Comme en Afghanistan, comme en Irak, comme en Syrie et partout au Moyen-Orient, comme jadis au Vietnam…

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