
Depuis plus d’une vingtaine d’années et la chute du bloc soviétique, l’OTAN est devenu le bras armé des intérêts économiques des États-Unis, et plus particulièrement du dollar !
En octobre 2000, Saddam Hussein décide de se débarrasser des réserves de l’Irak en dollars. Quelques temps après, il va même plus loin en acceptant d’échanger son pétrole en euros.
En 2003, les États-Unis décident de punir Saddam Hussein, grâce à son bras armé, l’OTAN, dans l’opération “Liberté irakienne”. La France, par la voix de Dominique de Villepin, décide de ne pas participer à cette mascarade.
Il n’existe pas de “guerres humanitaires”
Déjà à l’époque, les atlantistes s’activaient dans nos médias pour nous vendre l’idée d’une « guerre humanitaire », au nom du fameux droit d’ingérence, pour instaurer la paix et la démocratie en Irak. Déjà, on avait à faire aux idiots utiles de la guerre et du chaos.
Dans un article de 2011 à charge contre la guerre en Lybie menée par l’OTAN, est avancée l’idée que les guerres en Irak et en Lybie ont un lien avec le dollar. Ces guerres seraient une punition lancée contre deux pays ayant osé défier le roi dollar.
« Kadhafi a pris une initiative tout aussi audacieuse : il a lancé un mouvement visant à refuser le dollar et l’euro, et a appelé les nations arabes et africaines à utiliser une nouvelle monnaie à la place, le dinar en or. Kadhafi a suggéré de créer un continent africain uni… » (The Guardian).
Bien sûr, l’intervention de l’OTAN en Lybie nous a été vendue dans les médias sous la forme d’une guerre humanitaire.
L’arme de la dédollarisation
Coïncidence ou pas, depuis 2014, la Russie accélère la dédollarisation de son économie, organisant même des alliances avec la Chine pour commercer dans leurs propres devises.
Les USA se financent gratuitement sur le dos du monde grâce au dollar et à leur dette abyssale qui dépasse aujourd’hui les 30 000 milliards de dollars. La Russie a décidé de ne plus jouer le jeu et de vendre la dette américaine qu’elle détenait.

La Russie est le nouvel ennemi numéro un à abattre. Aujourd’hui, et avec l’expérience de la guerre en Irak et en Libye, il faut penser au peuple ukrainien et à rien d’autre. Il s’agit d’une guerre économique avant toute chose. La guerre et les armes ne résoudront rien !
Note du Yéti – Petite nuance du yetiblog à propos de la conclusion d’Anice Lajnef : l’argent (le dollar) ou l’énergie (le gaz, le pétrole) sont souvent présentés comme causes de guerre. Mais en réalité, ils ne sont que des instruments au service d’une motivation humaine supérieure : la quête ou la conservation du pouvoir.