
Les médias mainstream lancent une grande offensive contre les supposés « fake news » des médias sociaux… sans doute pour mieux imposer les leurs ! Exemple : le dernier sondage truqué d’Odoxa pour France Info et Le Figaro sur l’image paraît-il dégradée de Jean-Luc Mélenchon.
Selon ce sondage, publié fort opportunément à la veille de la Convention de la France insoumise à Clermont-Ferrand, seuls 36 % des Français, contre 42 % il y a deux mois, ont une bonne opinion de Jean-Luc Mélenchon. 63% de mauvaise opinion.
« Triste automne pour Jean-Luc Mélenchon » titre l’institut Odoxa, en parlant aussi de « dégringolade », repris en chœur par l’ensemble des médias du microcosme.
Un panel artificiellement composé d’une majorité de personnes ouvertement hostiles à Jean-Luc Mélenchon
Ce que ne mettent pas en avant les médias mainstream, mais que révèlent les réseaux sociaux et les sites d’infos alternatifs, c’est la composition curieuse du panel de “citoyens représentatifs” interrogés, figurant sur la fiche technique d’Odoxa, mais oubliée dans les commentaires des éditorialistes en cour :

Vous ne remarquez rien ? Dans le panel de l’institut Odoxa, il y a 422 sympathisants déclarés de la droite et de l’extrême-droite, plus 92 sympathisants PS (naturellement anti Mélenchon).
Soit un total de 514 personnes naturellement portées à avoir une mauvaise opinion de Mélenchon (51% de l’échantillon) contre 153 sympathisants de l’autre gauche (15% seulement !).
Entre septembre et novembre, Odoxa a gonflé la part des opposants à JLM dans son panel… et baissé celle de ses partisans !
Mais il y a plus sournois, plus malveillant, plus malhonnête : lors de la précédente enquête menée en septembre, l’échantillon d’Odoxa (1020 personnes interrogées) comportait 50% de personnes présupposées hostiles à Jean-Luc Mélenchon (517 sympathisants LREM+doite+extrême-droite+ PS) et 16% de partisans potentiels (163 personnes à gauche de la gauche).

Entre septembre et novembre, l’institut Odoxa a donc légèrement gonflé dans son panel la part des personnes supposées hostiles à Jean-Luc Mélenchon et baissé celles de ses possibles partisans.
Post-scriptum : on pourrait aussi s’interroger sur les critères de choix des 342 personnes ne se revendiquant d’aucune opinion politique (contre 667 avouant leurs sympathies) dans le panel de 1009 personnes de l’enquête de novembre. Répartition par tranches d’âge ? Répartition par catégories socio-professionnelles (salariés, chômeurs, professions libérales) ? On voit que là aussi les possibilités de manipulation sont évidentes. Mais Odoxa ne nous précise rien de ces critères de choix.