Pourquoi les autorités hystérisent la thèse d’un (faux) rebond du Covid

Les tentatives des autorités françaises d’accréditer la thèse d’un rebond « inquiétant » du Covid-19, relayée avec un empressement zélé par les médias, relève d’un stratagème douteux relevant du sauve-qui-peut.

Un virus réduit à un état non virulent

Car de rebond de l’épidémie il n’y a pas :

  • nombre de nouveaux morts quotidiens insignifiant ;
  • nombre de nouveaux cas positifs réduit, bénin et peu alarmant ;
  • nombre de nouvelles hospitalisations quotidiennes infime ;
  • nombre de cas sérieux ou critiques résiduel (496 hier en tout et pour tout sur toute la France).
Nouvelles hospitalisations quotidiennes en France pour cause de Covid-19

Affirmer que le nombre de nouveaux cas positifs constatés ne serait pas dû à la hausse du nombre de tests ne tient pas :

  • le nombre de tests quotidiens est en très forte hausse dans toutes les régions françaises ;
  • et surtout ces tests, qui ne se pratiquaient en mars-avril qu’APRÈS hospitalisation et symptômes visibles, sont aujourd’hui pratiqués AVANT symptômes et ne sont suivis pour la quasi totalité d’aucune nécessité d’hospitalisation.

La conclusion de tout ceci est que le virus du Covid-19 est aujourd’hui réduit à un état non virulent que les services sanitaires français ont d’ailleurs tous les moyens de contenir grâce au protocole du Pr Raoult.

Après la faute aux Gilets jaunes, après la faute aux opposants à la destruction des retraites, voici bientôt la faute au Covid

Mais alors pourquoi cette hystérisation d’une situation sanitaire imaginaire ? Pourquoi cet acharnement à traquer tous les motifs possibles et absurdes pour entretenir une psychose injustifiée dans le public ? Deux hypothèses viennent à l’esprit, l’une politique, l’autre économique.

  • Politiquement acculé sur à peu près tous les sujets qu’il a à traiter, suscitant une colère populaire grandissante, le gouvernement en place a toutes les raisons de maintenir un état d’anxiété suffisant pour anesthésier toute envie de révolte au sein de la population… et pour opposer ses interdiction de manifester aux récalcitrants.
  • Du côté économique, la situation du pays est désespérée. L’effondrement est désormais inévitable. Sachant cela, le gouvernement se fiche totalement de renforcer un peu plus la torpeur consommatrice des citoyens par son alarmisme inconsidéré. Sa priorité n’est plus aujourd’hui de relancer une économie qui lui échappe (et pour laquelle il n’a nulle compétence), mais de trouver l’excuse facile qui le dédouanera de son échec assuré : après la faute aux Gilets jaunes, après la faute aux opposants à la destruction des retraites, voici bientôt la faute au Covid.

Remarquez que je n’ai pas retenu une troisième hypothèse fort plausible elle aussi : celle de la bêtise pure et simple. Mais à ce point de fuite effrénée en avant, quoi qu’il en soit, on n’est pas loin du sauve-qui-peut généralisé d’avant naufrage.

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