Pendant l’insurrection… les municipales approchent péniblement !

Difficile de s’intéresser aux prochaines municipales dans le contexte actuel d’insurrection nationale. Même le personnage symbolisé sur le logo officiel [photo ci-dessus] semble déjà crevé d’avance. L’évènement a lieu dans moins de deux mois – 15 et 22 mars prochain – mais ne semble guère passionner que la presse locale et les appareils en train de se chamailler sur la finalisation des listes.

Les municipales, c’est les élections plan-plan par excellence. On y élit des notables ou des aspirants à le devenir. Un notable, c’est un citoyen qui finit par mettre plein de flotte dans son verre de vin citoyen. N’est-ce pas nos maires enrubannés de tricolore qui ont servi la soupe au Grand débat du président ?

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, bien sûr que les maires ont leur importance : c’est eux qui marient nos enfants, qui inaugurent nos monuments, qui octroient ou non les subventions à nos associations, qui décident de l’orientation du budget municipal… Encore que plus autant qu’avant puisque la tendance est au regroupement en communautés de commune qui sont aux municipalités ce que l’Union européenne est à la souveraineté nationale : des organes de décisions sur lesquels les citoyens n’ont que peu de prise.

Trois conditions non négociables pour voter aux prochaines municipales

Mais passons, on va voter, enfin on va essayer, mais pas à n’importe quelles conditions ! Les militants politiques disent que les municipales permettent de fournir un maillage territorial aux grands appareils politiques pour leur permettre de prendre demain les grandes décisions politiques nationales qui changeront la face du pays.

Eh bien chiche, posons nos conditions pour aider à ce maillage territorial. En voici trois:

  • que les candidats s’engagent à reprendre au plus vite les services publics municipaux (eau, cantines scolaires…) aux mains des entreprises privées qui les monopolisent aujourd’hui ;
  • que les candidats instaurent un RIC local pour les grandes décisions municipales prises en cours de mandat ;
  • et enfin, condition des conditions : que notre liste de prédilection se démarque explicitement et sans ambiguïté de la politique nationale aujourd’hui en train de saccager notre pays.

Rien que chez moi, je sais que ce n’est pas gagné. Mais ces trois conditions sont non négociables. Faute de quoi, les 15 et 22 mars prochains, ça sera tintin. Bon, je vous laisse, je retourne à mon insurrection…

A propos de Pierrick Tillet 3377 Articles
Un voyageur à domicile en quête d'une nouvelle civilisation.