
22/04 : on aura du mal à se souvenir de tout :
- Une ministre de la Santé qui plaque son ministère avant l’arrivée de ce qu’elle qualifie de « tsunami » sanitaire.
- Des milliers de gens qui se ruent sur le papier toilette pour en faire des stocks.
- Un couple présidentiel qui encourage à « aller au théâtre » en pleine épidémie.
- Un premier tour électoral maintenu deux jours à peine avant un confinement de la population.
- L’exode soudain hors de la capitale.
- Une “communication” gouvernementale qui accumule les injonctions contradictoires, les mensonges, les tâtonnements.
- Des stocks de masques disponibles, puis absents, puis en fait détruits des années auparavant, non reconstitués, puis commandés, puis livrés, puis renvoyés, puis attendus des semaines durant.
- Un hôpital public dévasté depuis des années et soudain assailli, débordé, en manque de tout.
- 9 jours pour monter un hôpital militaire de 30 lits.
- Des soignants sacrifiés, applaudis de soir en soir, mais matraqués et gazés quelques mois plus tôt, réduits à se protéger avec des sacs poubelles.
- Un ministre appelant à la charité publique pour l’hôpital.
- Un autre qui appelle les multinationales à la modération quant aux versements de dividendes, puis ceux-ci qui explosent sans la moindre retenue.
- Des véhicules personnels de soignants braqués.
- Des infirmières harcelées par leur voisins et poussées à quitter leur logement.
- Des querelles médicales à rebondissements pendant que les décès s’accumulent.
- Des banques qui dissimulent leurs stocks de masques.
- Des labos en guerre pour le profit.
- Des scientifiques conseillant la présidence par ailleurs payés par ces mêmes labos.
- Une explosion des ventes en ligne au profit des géants du secteur traitant leur personnel comme des esclaves.
- Une secrétaire d’État conseillant de profiter du moment pour faire des bonnes affaires en bourse.
- Des “premiers de cordée” aux abonnés absents.
- Un État qui « redoute d’avoir des comptes à rendre ».
- Un appel aux « profs qui ne travaillent pas » pour aller aux champs.
- Une porte-parole du gouvernement se livrant à un stand-up tragi-comique permanent.
- Des routiers privés d’accès aux toilettes d’autoroute.
- Des médiacrates critiquant « la pleurnicherie hospitalière ».
- Des Ehpad face à une véritable hécatombe.
- Des hôpitaux obligés de déprogrammer leurs activités médicales et chirurgicales dites non-urgentes, dénonçant cette mesure comme une « bombe à retardement ».
- Des centaines de milliers de contraventions pour des motifs parfois les plus stupides.
- Des dizaines de milliards d’argent magique débloqués en urgence.
- Des informations sans cesse contradictoires.
- Des soupçons de conflit d’intérêts au plus haut niveau.
- Des bénévoles, des maires, des élus locaux, des pharmaciens, des médecins, passant outre les consignes officielles et palliant l’incompétence de l’État.
- Un Conseil d’État saisi par plusieurs syndicats qui dit non à un dépistage massif.
- Une pluie de décrets massacrant le droit du travail et les libertés individuelles.
- Un confinement qui montre de façon encore plus crue des inégalités sociales scandaleuses.
- Une spéculation sur les prix des denrées alimentaires.
- Des allocutions présidentielles surréalistes.
- Des actes de délation qui augmentent.
- Des hélicos surveillant les plages.
- Des rumeurs conspirationnistes.
- Des exilés fiscaux voulant rentrer en France pensant qu’ils y seront mieux soignés.
- Un effondrement des places boursières et de l’économie réelle.
- Un président qualifié de « présence thaumaturge » par son entourage.
- Des menaces de faillites en cascade et d’explosion du chômage.
- Un refus gouvernemental systématique de nationaliser des entreprises stratégiques.
- Des poursuites judiciaires contre des ministres.
- Des appels à la désobéissance civique.
- Une UE multipliant les retards à l’allumage et plus divisée que jamais.
- Un MEDEF trépignant de rage pour remettre tout le monde au travail.
- Une dérive sécuritaire de plus en plus alarmante.
- Des commandes de drones, de LBD, de lacrymos.
- Des milliards versés en douce à des multinationales polluantes sans contrepartie.
- Des pénuries qui s’accumulent et qui durent, masques, gants, gel, sur-blouses, oxygène, respirateurs, tests, lits, médicaments, houses mortuaires.
- Des médecins forcés de faire un tri entre patients à soigner ou pas.
- Des cendres de défunts dans des sacs plastique.
- Des milliers de familles endeuillées privées de funérailles.
- Un appel à la création d’un nouveau Conseil national de résistance.
- Une ruée soudaine vers un McDo ré-ouvert.
- Des gens qui hier n’étaient « rien » devenus aujourd’hui des « héros ».
- Un pétrole à prix négatif.
- Une récession qui ressemble désormais à une “grande dépression” mondiale.
- Un dé-confinement prévu et une seconde vague de contagion prévisible…
#OnOubliePas