On ne discute pas, on ne compose pas avec l’ennemi, on le combat

Le problème n’est pas que l’imposteur Macron relance son “Grand débat” pour essayer de nous vendre sa réforme des retraites ou encore sa “convention climat”. Le problème, c’est qu’il y ait encore des gens pour y participer.

Même pour critiquer, même pour revendiquer d’arrache-pied, ça ne sert à rien. Le démarcheur qui sonne à votre porte pour vous vendre une saloperie quelconque, si vous lui ouvrez la porte, au pire il finit quand même par vous refourguer sa camelote, au moins pire il vous fait perdre votre temps. Et du temps, nous n’en avons plus.

Pareil pour tous ceux qui s’obstinent à demander le départ d’un ministre de merde à travers un hashtag dérisoire : #CastanerDemission. Demander la démission d’un salopard, c’est rendre l’initiative de la décision au salopard dont vous voulez vous débarrasser.

Si vous ne vous décidez pas à combattre pas votre ennemi de front, c’est lui qui gagne

Pareil pour ceux qui, au prétexte de critiquer les déclarations de tels ou tels crétins genre Zemmour, Sibeth Ndyaie ou Attali, nous infligent à longueur de leurs posts Facebook ou de leurs tweets indignés les dernières saillies de ces crétins.

Il y a toujours une sorte de soumission  de ceux qui critiquent à l’objet, ou plutôt aux sujets de leurs critiques. On discute, on compose avec un adversaire, pas avec un ennemi. Si vous ne vous décidez pas à combattre votre ennemi de front, c’est lui qui gagne.

On en est là. Les liens sociaux et politiques de notre pays ont volé en éclats. La lutte des classes s’est transformée en une véritable guerre et les anciens adversaires politiques sont devenus des ennemis. Ceux-là n’auront aucun scrupule à nous anéantir. Naïfs et vains sont ceux qui ne s’en sont pas encore persuadés et qui continuent d’ouvrir leur porte à la clique de ces démarcheurs morbides.

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Un voyageur à domicile en quête d'une nouvelle civilisation.