Loi interdisant de filmer la police : des “insurgés” (potentiels) bien tendres

Franchement, il faut être bien naïf pour s’imaginer qu’on allait échapper à des lois comme celle qui va bientôt interdire de filmer les policiers dans l’exercice de leurs (basses) besognes.

Quand un pouvoir s’effondre, il a recours à TOUTES les extrémités pour tenter de survivre. Jusqu’à ce qu’il soit mort. C’est comme ça. Aucune pétition, aucun tollé d’indignations n’y peut mais. En ce sens, la loi d’interdiction de photographier les robocops entre tout à fait dans la logique incontournable d’un sauve-qui-peut politique d’avant désintégration.

Une guerre insurrectionnelle ne se mène pas en geignant, ni en implorant la grâce de l’ennemi

Il y a quelque chose de bien plus inquiétant que la promulgation de cette (énième) loi scélérate : c’est l’invraisemblable naïveté de ceux qui s’en offusquent aujourd’hui à longueur de réseaux sociaux. Que croyaient-ils ? Nous sommes en période de VRAIE guerre insurrectionnelle et les guerres insurrectionnelles ne se mènent pas en geignant, en pétitionnant ou en implorant la grâce de l’ennemi.

Nous sommes en période où la seule piste de sortie de crise est l’insurrection. Mais les “insurgés” (potentiels) paraissent encore bien tendres. Avec la promulgation de la loi interdisant de filmer les policiers en action, nous allons bientôt vérifier leur capacité de résistance. Vont-ils piétiner cette loi scélérate ou s’y soumettre ?

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