L’inimaginable interview d’un président de la République française à un magazine allemand

Macron Merkel

Incroyable ! Cette dernière interview accordée par le président français Macron au magazine allemand Der Spiegel vous laisse sur le cul.

Extraits (je vous les mets en gros et en couleurs tant ce qu’ils contiennent est énorme et ahurissant) :

« Je me suis étroitement coordonné avec la chancelière et je lui ai parlé à la fin de la campagne et même le soir des élections [législatives allemandes du 24 septembre, ndlr]. Elle a même reçu une copie de mon discours avant que je le prononce. »

Puis, au journaliste allemand qui lui demande s’il a tenu compte des remarques de la chancelière allemande :

« J’ai pris en compte certaines choses […] Mais nous sommes d’accord sur l’essentiel : la chancelière partage les objectifs et les orientations que j’ai énoncés dans mon discours, et c’est important pour moi. […] Il était important pour moi d’éviter de déclencher des discussions en Allemagne qui auraient forcé la chancelière à se distancier de mon discours. »

Enfin, plus loin dans la même interview, pour enfoncer le clou de la servilité la plus crasse, et dans un média étranger qui plus est :

« Je ne cèderai pas au triste réflexe de la jalousie française. Parce que cette jalousie paralyse le pays. »

Fermez le ban ! Devant une telle incontinence verbale, on hésite entre l’ébahissement suscité par une démonstration de franche connerie et la noire colère contre un tissu de viles saloperies. Voilà un président français en exercice qui :

  1. avoue soumettre ses discours au chef d’une puissance étrangère ;
  2. les corriger en conséquences pour ne pas le blesser ;
  3. et, pour faire bonne mesure de déférence, tape sur les citoyens du pays qu’il est censé représenter.

En d’autres temps, ce con aurait été passé par les armes pour haute trahison.

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