Les fêtes décadentes comme signes précurseurs d’un monde qui meurt

Le mariage de Carlos Ghosn au château de Versailles (2016)

Dans toutes les civilisations qui meurent, il y a ce réflexe provoc des dominants de conjurer leur mort en donnant et en affichant sans retenue leurs fêtes décadentes et obscènes.

Les homards de François de Rugy (2018)

Des désordres patholoqigues sous emprise de Thanatos

La descente aux enfers des dominants s’illustre encore par la totale perte de contrôle de leurs pulsions de domination sexuelle : dépravations pédopornographiques, culte irrépressible du viol et de l’agression sexuelle (Dominique Strauss-Kahn, Nicolas Hulot, Gérard Darmanin, Olivier Duhamel, Jeffrey Epstein, Harvey Weintein…).

Ces bacchanales dépravées n’ont évidemment plus rien à voir avec une quelconque démonstration de puissance. Plus pathétiques qu’arrogantes, elles relèvent d’un réflexe morbide, d’un désordre pathologique sous emprise de Thanatos [personnification de la Mort dans la mythologie grecque, ndlr]. De fait, les exemples de décomposition de ce genre abondent dans l’histoire des civilisations, des empires ou des régimes déchus, annonciatrices de leur fin.

Les Romains de la décadence (Thomas Couture, 1847)
A propos de Pierrick Tillet 3377 Articles
Un voyageur à domicile en quête d'une nouvelle civilisation.