
Les Éditions du Yéti ont un mois. Et le premier bilan est fort encourageant : un outil est né, mais aussi une équipe avec pas mal de perspectives pour les mois qui vont suivre.
En lançant les Éditions du Yéti, le but initial était de créer un outil éditorial léger, souple, ne nécessitant aucune mise de fonds initiale pénalisante (pas de stockage, pas de frais d’impression et de distribution…) capable de nous permettre d’affronter un paysage économique tourmenté sans menace de créanciers voraces.
Ça y est, l’outil existe. il fonctionne. Pas de bugs fâcheux pour l’enrayer et faire fuir le chaland. Pas de faillite financière à craindre. Juste nourrir la machine et la faire tourner.
L’équipe
Pour ça, rien de tel qu’une équipe à la manoeuvre. Elle aussi existe. Je vous assure que j’ai assisté hier à une réunion de travail d’une qualité rare, comme j’en ai vues peu en près de 40 ans de vie professionnelle dans l’édition papier. Présentation :
- Camille à l’éditorial (car si une oeuvre existe par son auteur, une oeuvre n’existe en livre qu’après un travail éditorial minutieux) ;
- Alice à l’éditorial et à la coordination ;
- Cécile, la nouvelle, venue s’occuper de la promotion des livres (parce que ces derniers n’existent pas si le public ne les connaît pas) ;
- enfin, André le webmaster pour parer aux pannes éventuelles de l’outil (une pièce-maîtresse dont on espère avoir le moins besoin possible !).
Deux autres personnes viennent renforcer l’équipe en apportant leur expérience dans le domaine de l’édition : Nicole pour le travail éditorial et moi-même pour superviser la cohérence de l’ensemble et seconder Cécile à la promo.
Les perspectives
Reste désormais à convaincre les auteurs de nous rejoindre et à habituer les lecteurs à la lecture d’ouvrages en format numérique, encore à ses débuts en France (NB : en Suède, il s’est vendue plus de livres numériques que de livres papier en 2020).
Tout ceci se met en place. Déjà deux ouvrages parus, un roman de science-fiction à paraître jeudi 15 avril, un roman en préparation, un ou deux manuscrits sous le coude… L’édition, du moins comme on l’entend, est un travail de fourmi. On a le temps, aucune pression. Les bonnes paroles finissent toujours par se répandre, même dans des genres considérés comme délicats comme la poésie.
Un poème du Cheval bleu (Camille Tillet) traduit et lu en italien par Élizabeth Guyon-Spennato.