Les armes boomerang utilisées par les tocards leur reviennent toujours sur la gueule

Le problème avec les tocards, c’est que tout ce qu’ils tentent, tout ce qu’ils disent pour museler leurs adversaires se retourne inexorablement contre eux.

Regardez l’histoire de Gaspard Glanz, ce journaliste de Taranis News interpellé et mis en garde à vue en marge de l’acte 23 des Gilets jaunes. À l’époque, seuls les forcenés des réseaux sociaux connaissaient Gaspard Glanz. Eh bien aujourd’hui, après son arrestation grotesque et le jugement avorté tout aussi pitoyable visant à l’interdire de manifestations, Gaspard Glanz a vu sa notoriété (et ses revenus) bondir, son autorité de journaliste reconnu.

Dans un autre genre, regardez ce qui s’est passé avec cette tentative par un média officiel (France 2) de censurer l’intervention des Gilets jaunes lors de la remise des Molières. Le lendemain, tout le monde, y compris les autres médias du microcosme, ne parlait plus que de cela et rigolait des explications embarrassées de France 2 pour justifier son geste.

Un tout récent exemple : les poursuites engagées contre deux journalistes « accusés » d’avoir révélé la véritable utilisation (meurtrière) des armes françaises vendues à l’Arabie saoudite pour massacrer tranquille au Yémen. Là, les autorités ont mis le paquet : intervention de la section anti-terroriste de la DGSI, négation de la qualité de journalistes des prévenus, invocation du « confidentiel secret-défense ». Lisez donc jusqu’au bout ce fil Twitter très éclairant du journaliste Olivier Tesquet (Télérama)

Qui avant connaissait Geoffrey Livolsi et Mathias Destal ? Qui lisait le site Disclose ? Eh bien voilà, grâce aux as de la DGSI, votre ignorance est effacée. Mieux, vous n’ignorez plus rien des massacres commis au Yémen avec des armes françaises. Si vous avez lu jusqu’au bout le fil Twitter du journaliste de Télérama (propriété du très mainstream Le Monde), vous découvrez même l’existence de petits traités bien glauques entre la France championne déchue des droits de l’homme et les fous furieux d’Arabie saoudite.

L’arme-boomerang des tocards au pouvoir finit toujours par leur revenir sur la gueule. C’est même à ça qu’on reconnait leur qualité de tocards, quand leur autorité fait rire. Si certaines conséquences n’en étaient pas à pleurer, la Macronie serait une dictature pour faire rigoler d’elle, façon Cruchot (le gendarme de St-Tropez) ou Truchot (la « grande gueule » de BFM/RMC), c’est pareil.

Ce que l’on peut déplorer dans toutes ces tristes pochades, ce n’est pas le recours à la censure étouffoir, les atteintes à la liberté d’expression, les déclarations très connes du chef… non, ce sont nos tergiversations désespérantes à aller nous débarrasser de ces tocards à grands coups de pied au cul.

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