Le Covid est une cause secondaire de la mortalité qu’on lui attribue

Dans l’état de paranoïa collective qui submerge le pays, difficile de faire entendre autour de soi que le Covid n’est qu’une cause secondaire de la mortalité qu’on lui attribue. La chose est pourtant assez facile à démontrer.

Si le virus du Covid était en soi aussi agressif qu’on veut nous le dire, alors comment expliquer qu’à pays voisins et similaires, il fasse 743 morts pour 1 million d’habitants en France quand il n’en fait que 170 en Allemagne (et ne parlons pas du Japon 16, de la Corée du sud 10, ou de la Chine 3) ?

Plus parlant encore, si l’on compare les courbes de surmortalité par rapport à la normale en France et en Allemagne, on constate que s’il y a eu des pics de surmortalité en France (en mars-avril et, dans une bien moindre mesure, en octobre), le virus du Covid n’a par contre entraîné aucune surmortalité en Allemagne.

Courbes de surmortalité en France et en Allemagne (NB : est considérée comme surmortalité substantielle tout dépassement de la ligne en pointillé rouge) – Source : EUROMOMO.
Bien plus importantes que le Covid, les conditions d’hébergement sanitaire et la pertinence des soins pratiqués

Le fait que le Covid n’ait entraîné aucune surmortalité dans un pays comme l’Allemagne montre que sa dangerosité est finalement toute relative, pas plus excessive que les virus “de saison” des années précédentes (la grippe, par exemple). Par contre les conditions d’hébergement sanitaire et la pertinence des soins prodigués comptent forcément pour beaucoup dans les différences de résultats selon les pays, bien plus très certainement que le virus du Covid lui-même.

Deux responsabilités humaines se dégagent alors, fort défavorables aux autorités politiques et sanitaires françaises :

  • une responsabilité politique : l’état déplorable dans lequel nos gouvernements successifs ont laissé se dégrader nos infrastructures hospitalières et leurs conditions d’hébergement :

  • une responsabilité relevant de la justice pénale avec l’ahurissante interdiction faite aux médecins français de prescrire les traitements qu’ils jugeaient souhaitables, en particulier le protocole du Pr Raoult quand celui-ci était utilisée avec succès en Chine, en Corée du sud et dans nombre d’autres pays. Et même jusqu’en Allemagne, même si les autorités de ce pays sont restées très discrètes sur le sujet.

=> Photo : une de mon journal régional dominical du 22 novembre (NB : s’il privilégie la comparaison avec l’Allemagne, Le Télégramme se garde bien de fournir les données présentées dans mon billet ; par contre, sa conclusion, qui n’a rien à voir avec les bons résultats constatés jusqu’à présent au pays d’Angela, vaut son pesant de propagande : « 93% de Allemands favorables au vaccin »).

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