Le capitalisme est mort, reste à dégager ses grands prêtres

Ça faisait déjà longtemps que le vieux système capitaliste ne se portait pas bien. Il a rendu définitivement l’âme en 2020. Ses principaux piliers – l’aéronautique, l’automobile, le tourisme… – se sont effondrés ou sont en passe de le faire. Le système éducatif, asservi pour former ses cadres, s’est désintégré. Son moteur, la croissance, a disparu à jamais tandis que son avatar dégénéré, le capitalisme financier, erre de bulles en bulles comme un détraqué.

La question en vérité n’est plus de savoir comment nous avons pu en arriver là, mais comment nous allons parvenir à nous en sortir !

Notre avenir est entre nos mains, il ne passera pas par des urnes

Un obstacle demeure qui entrave toute possibilité de salut dans l’immédiat : les grands prêtres malfaisants, toujours à la tête de cette religion mortifère. Rien ne se passera tant que nous ne nous en serons pas débarrassés. En réalité, ces fous furieux ne gardent leur importance – et leur pouvoir – qu’à travers nos têtes malades, pétrifiées par la peur et l’angoisse.

S’il est un voeu à exaucer en cette année 2021, c’est que nos yeux se décillent, que nos esprits se libèrent et prennent conscience du problème à résoudre en urgence, sans se laisser égarer par les prophéties illusoires de quelques sectes surannées promettant un salut improbable pour avril 2022.

Le salut ne viendra que lorsque nous aurons impitoyablement chassé les marchands psychopathes du vieux temple en ruine. Notre avenir est entre nos mains. Il ne passera pas par des urnes qui se révèleront vite funéraires si nous tergiversons trop longtemps.

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Un voyageur à domicile en quête d'une nouvelle civilisation.