
On en perd ses mots. On ne sait plus où donner de la tête. Toutes les scènes de l’apocalypse d’un monde fini, irrécupérable, explosent toutes en même temps, sous nos yeux.
Apocalypse salutaire ?
Parvenu à ce niveau de décrépitude, peu de voies s’offrent aux rescapés. De deux choses l’une :
- ou on se laisse engloutir à coups de piquouses et de pass sanitaire en attendant comme des andouilles le retour de feu la “vie d’avant” ;

- ou on fait le deuil d’un monde décidément pourri et irrécupérable et on passe à autre chose, je veux dire à la construction d’une nouvelle civilisation sur les ruines de feu la précédente.
En ce dernier sens, et en ce dernier sens seulement, leur apocalypse pourrait avoir des vertus salutaires. Mais en attendant, bonjour la déroute !
« La Déroute, géante à la face effarée,
La Déroute apparut au soldat qui s’émeut,
Et, se tordant les bras, cria :
Sauve qui peut ! »Victor Hugo