La Troisième Guerre mondiale pour sauver l’humanité fait rage

On aurait tort de ne pas relier entre eux les différentes convulsions qui secouent aujourd’hui notre planète. De la guerre lancée contre l’Iran par une puissance décadente, aux coups d’État à répétition en Amérique latine, en passant par les incendies qui ravagent la Californie ou l’Australie et les tentatives de dépeçage des derniers îlots de résistance sociale en Europe, toutes portent les stigmates de l’effondrement de notre civilisation occidentale et menacent l’existence même de l’humanité.

Les “civilisations” – je mets ici les guillemets d’usage tant toute civilisation comporte sa part de constructions grandioses et de saloperies immondes – ne meurent pas sans soubresauts meurtriers ou coups de sang aussi rageurs que désespérés. La guerre lancée contre l’Iran par le président cinglé d’une puissance qui l’est tout autant a ceci de particulier qu’elle est inutile, trop tardive, perdue d’avance (comme toutes les guerres menées par les États-Unis depuis 1945).

Ces derniers sursauts du monstre blessé à mort ont quelques chose  d’une tragédie biblique d’avant déluge. Avez-vous remarqué que ce sont les fous en passe d’être déboulonnés qui aujourd’hui brandissent la bible avec l’excitation mauvaise des condamnés ?

Jeanine Áñez brandit la bible après s’être auto-proclamée présidente de Bolivie.

Et que dire des incendies et de tous ces cataclysmes naturels qui semblent prendre un malin plaisir à ruiner le cœur du vieil empire, non seulement en Californie et en Australie [photo d’en-tête], mais même aux portes sud de notre pays de France.

Ou la résignation, ou la négation… ou la résistance pied à pied

Face à cette tragédie mondiale aux visages protéiformes, il n’y a pas 36 attitudes possibles :

  • ou la résignation, et dans ce cas-là, l’humanité est bonne pour être réduite en cendres comme d’autres furent réduits à l’état de statue de sel à Sodome et Gomorrhe
  • ou la négation, comme celle du premier ministre australien refusant d’accréditer la thèse du réchauffement climatique malgré l’évidence, ou encore celle des autorités de Sydney qui maintiennent leur feu d’artifice du jour de l’an alors qu’un feu déchaîné cerne leur ville.
  • ou la résistance pied à pied, pour sauver l’humanité en péril immédiat.

Chaque combat doit être mené avec l’énergie de l’espoir

S’il est indispensable d’avoir une vision d’ensemble de cette Troisième Guerre mondiale qui ne dit pas encore son nom, mais qui fait rage aux quatre coins de la planète, il est aussi impératif de savoir qu’une guerre globale est un ensemble de combats particuliers qui doivent être menés avec l’énergie non du désespoir, mais de l’espoir.

À chacun de mesurer l’ampleur désormais phénoménale du danger. À chacun d’échapper aux pièges de la diversion tendus par les morts-vivants du monde d’avant : non, ce n’est pas Poutine qui menace aujourd’hui l’humanité, ni l’Iran, ni le Syrien Assad, ni le Vénézuelien Maduro, ni le Bolivien Morales, ni la Suédoise Greta Thundberg…

Mener les combats pour la survie de l’humanité est désormais UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT. Plus aucun quartier à faire avec les fossoyeurs de l’humanité.

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Un voyageur à domicile en quête d'une nouvelle civilisation.