La guerre que le Pr Didier Raoult est en train de gagner

Petit à petit, les thèses développées par le professeur Didier Raoult sur l’épidémie de coronavirus imposent leur autorité face au salmigondis absurde, douteux et même carrément scabreux – l’interdiction de soins – étalées par des autorités politico-sanitaires en train d’exploser façon puzzle.

Pourtant, c’est sur le terrain strictement médical et scientifique que le professeur Raoult choisit de dresser son bilan de la crise du coronavirus à l’occasion de la sortie de son livre “Carnets de guerre”, verbatim intégral de ses propos depuis le début de la crise ? « Vous n’y trouverez à aucun moment le mot de ”grippette” qu’on m’a attribué à tort », explique en substance Raoult dans une dernière interview accordée à France-Soir.

Pourtant, c’est sur le terrain strictement médical et scientifique que le professeur Raoult choisit de dresser son bilan de la crise du coronavirus à l’occasion de la sortie de son livre “Carnets de guerre”, verbatim intégral de ses propos depuis le début de la crise ? « Vous n’y trouverez à aucun moment le mot de ”grippette” qu’on m’a attribué à tort », explique en substance Raoult dans une dernière interview accordée à France-Soir.

Le bénéfice risque des vaccins est favorable, mais il est trop tôt pour en évaluer l’efficacité

Trop tôt pour évaluer l’efficacité des vaccins administrés, continue Raoult, mais il était facile de prévoir que la spécificité du coronavirus, c’est-à-dire sa capacité de mutation allait échapper aux vaccins de type Astra-Zeneca ou Pfizer qui se sont focalisés sur la seule protéine Spike [une des protéînes conditionnant l’entrée d’un virus dans une cellule, ndlr]. Si j’avais eu à choisir, dit Raoult, j’aurais donné ma préférence au vaccin chinois qui attaque le virus entier et pas seulement la protéine Spike.

La France a joué un très mauvais rôle sur la spéculation plus financière que sanitaire autour du Remdesivir, accuse Raoult. Le Remdesivir n’a jamais marché sur aucune maladie pour laquelle il a été employé (Ebola, par exemple). Pire, il a des vertus mutagènes, c’est-à-dire qu’il favorise l’apparition de mutants. « On est de plus en plus à penser qu’une partie des mutants qu’on voit aujourd’hui – Raoult cite le mutant anglais – a été induite par ce médicament. »

Pour l’instant, le bénéfice risque des vaccins fait qu’on ne peut pas les condamner totalement, nuance Raoult, mais il faut arrêter de jouer avec cette maladie comme dans un jeu vidéo.

La brutalité de mesures sociales n’a servi à rien

« Ce pays est désorganisée et désorientée », dit Raoult, et les autorités agissent dans l’affolement. Le confinement n’a pas fait ses preuves. La maladie tue presque essentiellement des personnes âgées. C’est d’elles et d’elles seules dont il faut s’occuper en priorité. « Il n’y a pas de lien entre la brutalité des mesures sociales [et le développement de la maladie]. » Le masque n’a d’utilité qu’en lieu clos, familial, et lorsqu’on est en présence d’une personne présentant des symptômes de maladie.

La phase de désespoir qui a touché le pays face à l’épidémie a entaîné une sorte de démission des soignants y compris dans les plus hautes sphères hiérarchiques du milieu. Lorsque les autorités ne pourront plus nier l’efficacité de l’hydroxychloroquine dans le développement de la maladie et que des milliers de morts auraient pu être évitées, conclut Raoult, alors cela devra forcément avoir des conséquences judiciaires au plus haut niveau.

=> Interview réalisée par France-Soir [un des rares médias à avoir sauvé l’honneur du journaliste pendant cette crise, note du Yéti]
=> Carnets de Guerre, Didier Raoult, éditions Michel Lafon

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Un voyageur à domicile en quête d'une nouvelle civilisation.