La fête à Macron : le 5 mai commence le 14 avril

La mayonnaise de la colère populaire est en train de prendre.  Et pas un œuf pourri des défenseurs de l’ancien régime pour la faire retomber. C’est le moment ou jamais de faire #LaFêteÀMacron.

Que ce soit chez les cheminots, dans les universités, chez les avocats ou dans les gaz lacrymo à NDDL, la colère et la révolte gronde. D’autres corporations ont déjà les pieds dans les starting-blocks : on parle des routiers par exemple. Mieux, on sent un soutien populaire assez fort en faveur de ces divers mouvements de protestation.

Peu importe que ce soutien soit majoritaire ou non dans l’opinion. Les majorités, c’est la succession à la tête de l’État pendant plus de 25 ans de la médiocrité (Chirac), de la truanderie (Sarkozy), de la crétinerie (Hollande) et de l’entreprise de démolition (Macron). Alors, les majorités… Mais une minorité résolue de soutien commence elle à apparaître. La caisse de soutien Leetchi aux cheminots, que nous avons ici vigoureusement soutenue, est en passe d’atteindre et de dépasser la somme rondelette de 700.000 euros (reste 23 jours pour faire péter le million).

Saisir toutes les occasions

Manque encore un rassemblement symbolique de ces différentes luttes. François Ruffin et Frédéric Lordon ont lancé l’idée un « grand débordement » le 5 mai à Paris. (Ok, la direction de la CGT a refusé d’y participer. Pas grave, j’ai déjà dit ici que les luttes sociales ne réussiraient qu’en débordant les centrales syndicales.)

Mais sous l’effervescence populaire, le « grand débordement » parisien du 5 mai pourrait bien être anticipé dès le 14 avril à Marseille.

Quand vous sentez que vous prenez un avantage sur votre adversaire, vous ne mégotez plus, vous foncez, vous saisissez toutes les occasions de faire #LaFêteÀMacron. Quand vous sentez que la mayonnaise prend, pour la faire monter, faut continuer de touiller sans répit.

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