
Ce dimanche du 10 avril au soir, à 18 heures, je suis allé au cinéma. Le film : “Seule la terre est éternelle”, un documentaire de François Busnel et Adrien Soland consacré à l’écrivain américain Jim Harrison.
Jim Harrison (1937-2016), c’est l’homme qui voulait se fondre à la sauvagerie de la nature pour échapper à la sauvagerie de la “civilisation” humaine.
Quand je suis sorti du cinéma, il était vingt heures passées d’une dizaine de minutes. J’ai désactivé la fonction “avion » de mon smartphone, découvert les résultats du 1er tour de la présidentielle 2022 dans mon pays. Permettez que je reste sur Jim Harrison, question de salubrité mentale.
“Celui-qui-part-sur-des-chemins-longs-et-obcurs-et-dont-on-espère-qu’il-pourra-revenir”
« Le paysage peut emporter tous tes chagrins.
Shakespeare disait : « Nous sommes aussi la nature. » C’est une vérité fondamentale.
Une rivière qui coule, c’est une belle métaphore de la vie.
J’écris toujours face à un mur vide. Et là je vois les images que mon esprit projette sur le mur.
Les Ojibwés de la région m’ont donné un nom indien : “Celui-qui-part-sur-des-chemins-longs-et-obcurs-et-dont-on-espère-qu’il-pourra-revenir”.
L’Histoire de l’Ouest, c’est aussi l’histoire de la cupidité. »