Inédit : quand Anne Frank, 13 ans, parlait de sexualité…

Découverte inouïe dans le journal d’Anne Frank : des pages collées et pudiquement dissimulées sous papier kraft. La jeune fille, 13 ans, y parlait de ses découvertes en matière de sexualité.

« Un garçon n’est pas aussi compliqué d’en bas qu’une fille, je crois. Sur les photos ou les reproductions d’hommes nus, on voit quand même très bien comment ils sont faits, mais pas les femmes. (…) Les choses sont tout de même très bien organisées chez nous, avant d’avoir onze ou douze ans, je ne savais pas qu’il existait en plus les petites lèvres, on ne pouvait absolument pas les voir. (…) Quand j’ai demandé une fois à Maman à quoi servait cette excroissance, elle m’a dit qu’elle ne le savait pas, pas étonnant, elle a toujours de ces réactions stupides !

Mais pour en revenir à notre sujet, comment faire pour en décrire la composition, sans exemple à l’appui ? Et si je m’y essayais ici pour voir ? Allons-y.

Devant, quand on est debout, on ne voit rien que des poils, entre les jambes se trouvent en fait des espèces de petits coussinets, des choses molles, elles aussi couvertes de poils, qui se touchent quand on se met debout, à ce moment-là, on ne peut pas voir ce qui se trouve à l’intérieur. Quand on s’assoit, elles se séparent, et dedans c’est très rouge, vilain et charnu. Dans la partie supérieure, entre les grandes lèvres, en haut, il y a un repli de peau qui, si l’on observe mieux, est une sorte de petite poche, c’est le clitoris. Puis il y a les petites lèvres, elles se touchent, elles aussi, et forment comme un repli. Quand elles s’ouvrent, on trouve à l’intérieur un petit bout de chair, pas plus grand que l’extrémité de mon pouce. Le haut de ce bout de chair est poreux, il comporte différents trous et de là sort l’urine. Le bas semble n’être que de la peau, mais pourtant c’est là que se trouve le vagin. Des replis de peau le recouvrent complètement, on a beaucoup de mal à le dénicher. Le trou en dessous est si minuscule que je n’arrive presque pas à m’imaginer comment un homme peut y entrer, et encore moins comment un enfant entier peut en sortir. On arrive tout juste à faire entrer l’index dans ce trou, et non sans mal. Voilà tout, et pourtant cela joue un si grand rôle ! »

C’est le musée d’Amsterdam qui, grâce à un procédé photographique sophistiqué, vient de parvenir à décrypter ces pages intimes dont Anne Frank craignait fort à l’époque qu’elles fussent découvertes par son père.

« Papa grogne à nouveau et menace de me prendre mon journal. Horreur des horreurs, à partir de maintenant, je vais le cacher. »

Une découverte majeure, selon Ronald Leopold, le directeur de la Maison d’Anne Frank, qui démontre qu’Anne Frank n’était pas seulement cette icône martyre promise à l’holocauste, mais une jeune fille curieuse, avide de vie, formidablement libre, dont on ne finit pas de regretter le sacrifice morbide auquel des salauds la condamnèrent.

=> Source de l’info : Le Média presse

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