
Je pèse mes mots : il n’y a plus AUCUNE information sérieuse digne de ce nom sur les médias mainstream et les grandes chaînes télé d’aujourd’hui. Je pèse encore mes mots : ces “grands médias” ne délivrent plus que de la propagande, de la manipulation, du bourrage de crâne. Et ce mouvement va s’amplifiant à mesure que le système dominant est sur la défensive.
Ces “grands médias”, tous aux mains du système, n’ont même plus de journalistes (exception faite du Figaro), rien que des amuseurs réacs (Quotidien, les Grandes gueules…) ou des officiants débitant le flux des dépêches et des éléments de langage préparées par le système.
Ces chapelles ne pratiquent pas la fausse information, mais l’information orientée en fonction des intérêts de la caste dominante, cachant les infos qui dérangent cette dernière (silence quasi total sur les actes hebdos des Gilets jaunes lorsque ceux-ci étaient pourtant encore culminants), grossissant les infos qui les arrangent (l’amélioration des chiffres de l’emploi… dans la seule catégorie A et quand toutes les autres catégories se détériorent), détournant l’attention du public sur des infos non vérifiées (le massacre des Ouïghours, “l’empoisonnement” de Navalny…). Un tout dernier exemple de leur perfidie :
Une fake news du Parisien informant que 10% des Français soutiennent les #GiletsJaunes… alors que selon le sondage Ifop cité, ils sont 51% !
Fake news évidemment reprise sans moufter par les autres médias mainstream. https://t.co/iQFpNRrKBU— Pierrick Tillet (@yetiblog) September 15, 2020
Se contenter des grands médias mainstream pour s’informer, c’est aller à la grand-messe de la “religion” dominante
Malgré le tapage de leurs « révélations » (provenant surtout de dénonciations anonymes plutôt que de véritables enquêtes), Le Canard enchaîné et Mediapart sont depuis longtemps entrés dans la même cérémonie liturgique.
Un mot sur les médias dits alternatifs venus récemment gonfler le paysage médiatique français : Là-bas si j’y suis, Libre QG, Le Média… Tous ces nouveaux supports ont bien sûr leur raison d’être (je suis personnellement abonné aux deux premiers). Mais faute de moyens et d’audience, ils doivent se contenter de dénoncer, de fournir des éléments de réflexion certes passionnants, mais qui ne comblent pas les trous béants en matière d’information généraliste.
Se contenter des grands médias mainstream pour s’informer, c’est aller à la grand-messe de la “religion” dominante, c’est se condamner à l’obscurantisme du capitalisme finissant. Il n’est pas un jour sans que je n’en constate les ravages sur mon entourage, bien plus contaminé qu’il ne veut l’admettre (la psychose artificiellement entretenue d’un rebond prochain du Covid, par exemple).
=> À suivre : Toute l’information d’aujourd’hui passe par les réseaux sociaux (2/2)