« Hasta la vista ! » ou l’hôtel 1000 étoiles

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Oh punaise, ce film ! J’en suis sorti il y a un couple d’heures, rincé, bouleversé, survolté. Son titre : « Hasta la vista ! » Son réalisateur : le flamand Geoffrey Enthoven. Ses héros : trois éclopés détonants. Et Claude. En salles depuis le 7 mars. Pas le droit de le manquer !

Hasta_la_vista_affiche.jpgQue je vous raconte : « Hasta la vista ! » est l’épopée tragi-comico-truculente de trois accidentés de la vie — un tétraplégique profond, un miraud grave et un malade incurable — partis en vadrouille jusqu’en Espagne pour… pour baiser !

But du voyage : El Cielo LOL sur la Punta del Mar, bordel espagnol spécialisé pour handicapés.

Sans oublier Claude…

Évidemment, l’aventure ne pouvait pas aller de soi. D’abord parce que nos trois olibrius en surchauffe ont décidé de faire le voyage tout seuls comme des grands, sans ces parents qui, à force de sacrifices, ont fini par devenir vampirisants. Et qui, de fait, refusent d’emblée, le projet de leurs rejetons.

Qu’à cela ne tienne, les trois compères partiront à la cloche de bois, avec l’aide d’une petite sœur tête de mule, dans une vieille guimbarde bringuebalante, conduite par un garde-chiourme décoiffant, Claude.

Bon, j’arrête là mon résumé. Je vous laisse découvrir la pérégrination déjantée de nos trois mousquetaires plus un à travers la France et jusqu’au bord des côtes hispaniques, sur le sable chaud, et sous les palmiers frémissants. Les pieds et les fesses dans l’eau, (presque) parfait pour apaiser les incendies.

Je vous évite les clichés éculés sur l’absence de pathos glauque ou de sentimentalisme moralisateur du film. Rien que de la vie, je vous dis ! Des larmes, des rires, des vacheries vraiment vaches, du désir ravageur, et du cœur gros comme ça qui fait du bien par où il passe.

Ah, et puis j’oubliais, Claude. Claude et son étourdissant hôtel 1000 étoiles…

A propos de Pierrick Tillet 3377 Articles
Un voyageur à domicile en quête d'une nouvelle civilisation.