
16 actes, trois mois d’action… et les Gilets jaunes, je veux dire le peuple, n’a toujours rien obtenu du pouvoir. Mais le temps de dénouement approche et celui-ci ne sera pas tendre.
Mais non, ces 16 actes, ces trois mois d’actions populaires n’ont pas été inutiles :
- ils ont permis à un mouvement spontané, disparate, de se forger une réflexion, une expérience, une maturité, passant d’une simple revendication sociale (la baisse des taxes sur les carburants…) à des exigences politiques beaucoup plus ambitieuses (le RIC) ;
- 16 actes pour démontrer sa force, se convaincre de la mobilisation générale et de la détermination de tous, mesurer le soutien de l’opinion publique ;
- 16 actes pour affaiblir et discréditer un pouvoir désormais incapable de s’afficher en public sans se faire conspuer ou ridiculiser ;
- 16 actes pour user des forces de l’ordre dont la base est plus proches des Gilets jaunes que de l’autorité qui lui donne des ordres iniques ;
- 16 actes pour comprendre et se persuader qu’il est vain d’attendre quoi que ce soir d’un pouvoir figé dans sa forteresse.
Mais les Gilets jaunes savent bien désormais que le temps est venu d’en finir et de se débarrasser sans façon des imposteurs qui saccagent les vies et encore plus celles des enfants. Chacun va être amené à choisir son camp et assumer ses responsabilités : vivre enfin ou continuer de mourir à petit feu.
On parle du 9 mars, du 16 mars. La date importe peu. Le jour de vérité approche et la manière forte va sans doute hélas finir par s’imposer, sans laquelle en vérité rien n’a jamais été obtenu.
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