
Rien de pire pour une autorité que de voir ses consignes, ses menaces et ses interdictions méprisées. Lors de l’acte 19 du 23 mars, AUCUN des arrêtés d’interdiction préfectoraux n’a été respecté par les Gilets jaunes.
Aucune menace, aucun déploiement policier ou militaire, interdiction ou non, ne vint à bout des émeutiers, ni à Bordeaux, ni à Marseille, ni à Nice, ni à Toulouse, ni à Rennes, Saint-Brieuc, Vannes…




Pendant que le nouveau préfet de police de Paris paradait sur des Champs-Élysées barricadés…
Si on ne vit aucun Gilet jaune sur les Champs-Élysées parisiens – paralysés par la cohorte des forces de l’ordre et la visite d’un nouveau préfet de police – les Gilets jaunes occupèrent en nombre Montmartre, le Sacré-Cœur, la place Denfert-Rochereau, le boulevard Saint-Michel…






L’échec de la stratégie de la peur
Au final, la mobilisation des Gilets jaunes fut une nouvelle fois massive. À 18 heures (estimation basse provisoire), le Nombre jaune (seule source crédible) avait recensé 127.212 manifestants dans 124 localités répertoriées.
Le camouflet pour le pouvoir et ses tristes sbires préfectoraux était immense. La nature révolutionnaire du soulèvement des Gilets jaunes amplement démontrée. La suite aux prochains numéros : actes 20, 21, 22…



