
Aujourd’hui, on peut dire que la situation du pays s’est décantée à tous les niveaux – sanitaire, politique, économique… – mais qu’elle n’en est pas moins inquiétante, désespérante, désespérée.
La victoire des thèses du camp Raoult sur celles d’autorités discréditées ne suffit pas à enrayer une situation sanitaire inquiétante
Au niveau sanitaire, les thèses, analyses et conclusions du camp Raoult se sont définitivement imposées sur celles, ineptes, des autorités politico-sanitaires. La moindre intervention du professeur et des autres spécialistes de sa mouvance (Perronne, Toubiana, Toussaint, Henrion-Caude, Fouché…) est immédiatement reprise et abondamment diffusée auprès de centaines de milliers de citoyens. Le premier réflexe de chaque nouveau “cas positif” est de se faire administrer un protocole à base d’hydroxychloroquine (résultat démontré) ou d’ivermectine (résultat encore à vérifier).
Mais le clan retranché des dirigeants politiques et sanitaires ne lâche rien, même s’il est complètement discrédité. Ses consignes ne sont suivies par la population que sous l’effet de la crainte, de la psychose et de la résignation. Ses mesures – confinements, masques, couvre-feu, vaccin… – sont totalement inopérantes, sinon même carrément contreproductives quand on observe l’évolution inquiétante de la situation sanitaire sur le terrain :


Une situation politique désespérante
La situation politique est également très claire… mais tout aussi désespérante : un pouvoir totalement dépassé par les évènements. Mais une opposition qui l’est tout autant et brille par son insignifiance, quand ce n’est pas par son adhésion inavouée aux consignes sanitaires imbéciles du pouvoir. Le récent coup de gueule d’un Francis Lalanne, n’est qu’un pétard mouillé, un coup médiatique en même temps qu’un aveu d’impuissance :
Le pétard mouillé de Francis Lalanne : « Je demande que cet individu, que ce blanc-bec, soit destitué PAR DES MOYENS CONSTITUTIONNELS. »
— Pierrick Tillet (@yetiblog) January 27, 2021
Ce « par des moyens constitutionnels » fout tout par terre. Autant pisser dans un violon. https://t.co/eWMw3raC7U
Une situation économique désespérée, amenée à s’aggraver
La situation économique n’est pas seulement désespérante. Elle est désespérée. Le pays ne tient plus que par les vestiges des vieilles protections sociales et par les mesures d’urgences prises en catastrophe par les autorités politiques pour empêcher un effondrement immédiat : chômage partiel, dépôts de bilan retardés, endettement public massif…
Mais déjà les premières réactions se font entendre. La récente consigne de la Commission européenne de revenir à une stricte rigueur budgétaire sonne la fin de la récréation. L’économie française va mordre la poussière. Et ses acteurs, c’est-à-dire nous, allons devoir réagir en conséquence pour ne pas l’accompagner dans une chute extrêmement douloureuse.
Le sort du pays est entre les mains de ses seuls citoyens
Aujourd’hui, le pays ne tient plus que par la volonté de ses seuls acteurs de base : les personnels soignants dans des centres hospitaliers délabrés, les petits commerçants, les agriculteurs de proximité, les boulangers, et même ces bars récalcitrants auprès des portes de qui se pressent encore les clients autour d’un café ou d’un vin chaud…
Faire l’autruche serait aussi contreproductif que les mesures sanitaires stupides du gouvernement. Que nous le voulions ou non, la situation du pays va inexorablement se dégrader, non pas dans les années qui viennent, mais dans les semaines qui arrivent, les jours prochains. Nous devons absolument nous armer immédiatement pour faire face à ce désastre et tenter d’y remédier sans perdre un instant. Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. Ceux qui ne s’y prépareront pas sont condamnés.
=> Photo : un petit marché bio ambulant dans le pays de Vannes (Morbihan)