Et si on arrêtait de parasiter le soulèvement des Gilets jaunes avec cette grotesque affaire Benalla !

C’était une époque où, pendant qu’un soulèvement populaire (les Gilets jaunes) tentait de se muer en révolution historique, on amusait le peuple avec un nanar grotesque, à peine digne d’un polar de série Z : l’affaire Benalla.

Ce pauvre Benalla, pris comme un gosse habillé en gendarme en train de taper sur un plus petit que lui dans la cour de récré de la Contrescarpe ; zélé homme de main, en même temps que mignon un brin lourdingue d’un présidenticule déjanté ; ah, ce con d’Alexandre, se faisant poisser comme le vulgaire tocard qu’il était dans toutes les affaires où il trempait ses godillots, agent paraît-il de l’ombre mais dont tout le monde connaissait le numéro de passeport « diplomatique » !

Et c’est le sort de ce barbouze ridicule que certains comparaient à celui d’un des révolutionnaires en jaune de l’époque : pensez, les cognes arrêtaient Éric Drouet pendant qu’Alexandre Benalla, âme damnée en version minable du roi Macron, continuait de courir librement… mais au su et au vu de tout le monde ! La seule chose qu’il avait de secret, Benalla, c’était le contenu de son coffre-fort escamoté (et encore !).

Ce n’est pas Benalla que les Gilets jaunes veulent virer, mais Macron, la 5e République et la précarité sociale

Personne n’aurait pu dire alors en quoi l’arrestation de cet imbécile aurait changé quoi que ce soit au sort précaire du bas peuple qui, en cette époque vraiment lamentable, était à découvert bancaire dès le 10 du mois. Ce n’était pas Benalla que le peuple révolutionnaire voulait chasser, mais son maître Macron, la 5e République corrompue et la précarité sociale organisée par une bande de salopards heureusement proche de la déconfiture.

Les échotiers en cour de l’époque, trop heureux de tomber sur ce bâton merdeux, s’en saisirent à pleines mains pour tenter de détourner l’attention de la populace qui avait alors – à plus de 70%, sondage Elabe – les yeux de Chimène pour les émeutiers en gilets jaunes. Rien de mieux pour abuser le commun, pensaient les scribouillards du palais, que des croutons de pain, des jeux… et ce con de Benalla !

Comment tout cela se termina-t-il ? Vous le saurez en participant avec beaucoup plus de sérieux aux prochains épisodes prévus par les Gilets jaunes le 5 janvier (acte VIII), 12 janvier (acte IX) et suivants…

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