Effondrement : sauve-qui-peut l’Ukraine !

Pourris de l’intérieur, voyant leur narratif sanitaire et leur tentative autoritaire de reprise en main politique (le “Great Reset”) échouer, malmenés sur leurs frontières extérieures, les maîtres décatis de l’empire occidental ne savent plus à quels saints diversifs se vouer : après “l’opposant” russe Navalny, après la cause Ouïgours, en avant toute sur le feuilleton ukrainien et les menaces d’agression russe, forcément russe.

Le ridicule ne tue pas, mais…

Ce qu’ils ne nous ont pas fait depuis quelque temps ! Ne sont-ils pas allés jusqu’à annoncer trois ou quatre dates, et jusqu’aux heures tapantes, de déclenchement d’une invasion de l’Ukraine par l’armée russe ? Le ridicule ne tue pas, certes, mais il pourrait bien finir par blesser mortellement.

Évidemment, Poutine, malin comme un ours, s’est bien gardé de satisfaire leurs prédictions. Alors les voilà contraints de montrer leurs muscles contre les populations russophones du Donbass. D’ailleurs souvent à leurs dépens.

Un comportement dangereux relevant du psychiatrique

Tout cela serait risible et pathétique, si les conséquences ne menaçaient pas d’être aussi terrifiantes. Non pas qu’on les sente prêts à se lancer directement dans une guerre vraie de vraie contre des adversaires de la stature de la Russie (ou de la Chine). Encore moins de la gagner, eux qui ont perdu celles qu’ils menèrent en Irak et en Afghanistan, eux qui se sont fait virer comme des malpropres de Syrie, et maintenant d’Afrique (l’armée française au Mali).

Non, le danger vient de ce que leur comportement relève désormais du psychiatrique et qu’on est jamais à l’abri d’une pulsion de mort d’un empire blessé.

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Un voyageur à domicile en quête d'une nouvelle civilisation.