Dislocation macronienne : la police sur les traces des Gilets jaunes (blague)

La dislocation de la Macronie prend des allures vertigineuses. En vedette cette semaine, la police, furieuse que le ministre de l’Intérieur ait décidé de l’empêcher d’étrangler.

Pas follement originale, la police. Elle reprit la méthode des infirmiers et des avocats sur lesquels elle cognait hardiment il y a quelques mois.

Ils pompèrent même les Gilets jaunes en manifestant sur les Champs-Élysées, faisant fi des interdictions du préfet Lallement (qui resta d’ailleurs muet… sauf pour les appeler à ne pas douter d’eux-mêmes). Petite différence malgré tout avec les GJ : les policiers en pétard étaient plus faciles à compter.

« Je veux pouvoir étrangler les gens quand ils luttent »

Mais contrairement aux Gilets jaunes, la cause des mutins de l’ordre fut vivement relayée sur les plateaux-télé. Et là, attention, ce ne fut pas piqué des hannetons :

Vous avez bien entendu ? Je cite l’avocat qui défend les policiers :

« Je veux pouvoir étrangler les gens quand ils luttent. »

Certaines “personnalités” crurent aussi devoir voler au secours des honorables policiers en les assurant de leur « respect » et de leur « confiance » dans une vigoureuse tribune publiée dans Marianne. Comme argument de défense, les signataires  en appelèrent au sacrifice d’Arnaud Beltrame… qui n’était pas policier, mais gendarme (si, si, il y a une grosse différence) !

Parmi les signataires, Michel Onfray, le « derviche penseur » ainsi que je l’ai définitivement catalogué dès… mars 2007.

Allez, le mot de la fin au chef suprême, le rassembleur inné de la Nation… sauf que, dans le style à côté de la plaque :

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