Ça y est ! Hollande y est allé de son discours de Dakar (Sénégal). Objectif : faire oublier le discours de Dakar de son prédécesseur et de ses délires sur l’histoire sans Africains. Les mots du nouveau président français furent choisis, le ton solennel, l’intention paternal… fraternel.
« J’ai une grande confiance dans l’avenir du Sénégal et de l’Afrique.
Je ne suis pas venu au Sénégal pour imposer un exemple, ni pour délivrer des leçons de morale.
Les émissaires, les intermédiaires et les officines trouvent désormais porte close à la présidence de la République française.
L’Afrique va devenir un grand continent émergent. »
Le paternalisme à rebrousse-poil
Remontons le film et changeons légèrement le scénario en inversant les rôles. Voici le président du Sénégal. Il est en voyage à Paris et prononce un discours paternal… historique :
« J’ai une grande confiance dans l’avenir de la France et de l’Union européenne.
Je ne suis pas venu en France pour imposer un exemple, ni pour délivrer des leçons de morale.
Les émissaires, les intermédiaires et les officines trouvent désormais porte close à la présidence de la République sénégalaise.
L’Europe en crise va redevenir un grand continent émergent. »
Gueule de Hollande, et de ses ministres, et des élites françaises, pour voir ?