Devoir de vacances 2 : l’UE en chute libre

Oh boudiou, fallait que tout arrive en pleine période de vacances ! Pendant qu’une nuée de parapentistes gracieux évoluent en haut du vertigineux surplomb rocheux qui domine le lac où je villégiature, voici, après le compromettant (et inutile) « compromis » américain, la chute libre de l’Union européenne.

Sans ailes et en beaucoup moins gracieux.

Comme une bouée percée avec des mômes affolés sur un lac alpin

Après la Grèce, l’Irlande et le Portugal, voilà donc le tour (attendu) de l’Espagne et de l’Italie. La machine se déglingue à tout va ! Plus rien n’y fait.

  • Les dirigeants européens polichinellisent à qui mieux mieux, égarés comme insectes affolés autour d’une lampe trop brûlante pour eux.
  • La Banque centrale européenne, aux caisses déjà bourrées d’obligations merdiques, ne suffit plus à enrayer le développement effréné des métastases.
  • La panique s’empare inévitablement, et avec quelques raisons, des milieux boursiers.

Comme une bouée percée, au large, avec des mômes affolés sur mon lac alpin. Comme au plus fort de la pré-crise de 2009, mais sans plus aucune possibilité de sauvetage.

Je termine le reblochon et on reconstruit.

Imprévu, tout ça, vraiment. Hé hé hé ! Oh je sais, il se trouvera encore quelques neuneus pour dire que le système a encore plus d’un tour dans son sac, que c’est les pauvres qui vont encore trinquer, que patati, que patata…

Moi, si vous voulez bien, je vais continuer à savourer mon reblochon fermier de Savoie et mon verre de Mondeuse en rigolant doucement.

C’est ni plus, ni moins un nouveau totalitarisme, mondialisé celui-là, qui implose. Enfin, on va être forcé de reconstruire. Enfin on va voir, au pied du mur, ce que chacun vaut et a dans la chaussette.

Pour les détails, prière d’attendre la fin des congés, SVP.

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Un voyageur à domicile en quête d'une nouvelle civilisation.