
En Égypte :
- l’inflation des denrées alimentaires est autour de 20%
- la devise nationale a dégringolé en un jour de 17% par rapport au dollar.
La question n’est plus de savoir si des troubles sociaux vont déstabiliser les pays périphériques, mais plutôt qui sera le premier…
Un article du Figaro sur l’inflation en Égypte. Selon le ministre des Finances égyptien : « Avant la crise en Ukraine, on achetait une tonne de blé à 226 euros, elle coûte maintenant 363 euros. »
Comme en Tunisie, l’austérité imposée par le FMI sur les denrées essentielles a empiré la situation. Les pays périphériques qui s’endettent auprès du FMI ne sont plus souverains puisque l’institution de Washington impose sa propre feuille de route économique aux États endettés.
L’hypothèse d’un tsunami de réfugiés
Tous ces pays qui ont donné les clés de leurs économies au FMI n’ont strictement rien retenu des leçons du passé… Vivre sur la dette finit toujours par se payer très cher. « Il n’y a pas de colonisation sans colonisabilité… »
Si on rajoute aux déboires financiers de ces pays les épisodes de sécheresse liés au dérèglement climatique, l’hypothèse d’un tsunami de réfugiés climatiques et économiques se confirme de plus en plus…
Plus on se penche sur le capitalisme financier (qui repose sur l’endettement avec intérêts, le productivisme, et le consumérisme), plus on y entrevoit la guerre et le chaos.