
D’abord vous remarquerez, j’ai mis “guerres” au pluriel. Parce qu’en ce moment, il y en a un paquet à affronter : guerre d’Ukraine, guerre sanitaire, guerre des cabinets privés interlopes, guerre des mafieux qui nous gouvernent, guerre des informations…
Parons au plus pressé et éjectons les faussaires : les médias mainstream. Une bouillie de propagande déversée par des merdeux qui se prétendent journalistes. Si je les parcours de loin, ce n’est pas pour m’informer, mais pour prendre la température des malades qui y sévissent – AFP factuel et autres fact-checkers retors, allez vous faire cuire le cul ! Mais alors à qui se fier ?
Les réseaux sociaux
- Facebook, expérience aidant, c’est assez nul pour s’informer. Mais on peut s’en servir comme relais. Très efficace par exemple pour relayer mes billets de yetiblog, fort de mes 9 300 abonnés et 4 800 “amis” répartis entre ma page perso, la page du Yéti et le groupe du Yéti.
- Twitter, c’est un peu mieux du fait de son format court. Mais dernièrement ses promoteurs font feu de tous bois pour supprimer les comptes dissidents (au nom du « non-respect des règles de la communauté ») ou via une technique vicieuse de censure : le « shadow-banning » qui fait que si vos tweets figurent sur votre fil Twitter, ils ne figurent plus sur le fil de vos abonnés qui sont contraints de venir chez vous pour savoir ce que vous y publiez. Le résultat est une déperdition énorme d’influence. Le profil du yetiblog est ainsi soudainement passé de plus de 6 000 abonnés (alors en hausse quotidienne) à 4 184 aujourd’hui (en stagnation désormais persistante). Mais à la guerre comme à la guerre, ne pas négliger l’importance de Twitter comme support d’informations.
- Telegram est le refuge des proscrits de Facebook et de Twitter. Très riche et farouchement indépendant, même si ce réseau est contraint de respecter les règles du pays de diffusion (l’interdiction des médias russes, par exemple, même s’il existe des moyens de contourner ce blocus, comme nous allons ci-après le voir). Telegram (comme Twitter) favorise plutôt les infos brutes que les analyses qui cherchent à les relier pour faire sens. D’où la relative discrétion du yeticanal (273 abonnés)… et l’importance de blogs comme le yetiblog qui essaient de faire la synthèse de ces infos éclatées.
Les sources d’information
Une fois présent sur ces supports d’informations que sont les réseaux sociaux, il vous faut sélectionner les sources d’informations auxquelles vous abonner. Pour ma part, j’essaie de diversifier ces sources au maximum : françaises (un très bon point à FranceSoir, seul magazine d’information honorable dans un paysage médiatique dévasté), américaines, anglaises, mais aussi allemandes, cubaines, vénézuéliennes, russes… La barrière de la langue n’est pas un problème : tous les réseaux sociaux proposent un service de traduction assez efficace.
Je ne vais pas vous lister ici toutes mes sources d’informations (trop fastidieux), mais je vais vous dire par exemple comment j’ai procédé pour suivre la guerre d’Ukraine : outre les sources occidentales, je me suis abonné au site ASB Military News (arménien ?) et à plusieurs sources russes : ANNA-NEWS (en russe), Intel Slava Z (en anglais). Cela m’a permis de constater que contrairement à leurs confrères occidentaux, les reporters russes étaient en nombre sur les lieux du conflit et surtout qu’ils y effectuaient un remarquable travail. Alors bien sûr, avec un parti pris certain, très patriotique, mais sans jamais que je puisse prendre leurs nouvelles factuelles en défaut. Bien loin, je vous assure, des torrents de fake news grossières déversées par le pouvoir ukrainien et nos médias occidentaux.
Une arme d’information utile : le VPN
Malgré l’interdiction absurde qui les frappe en Occident, j’ai aussi continué à regarder les articles de Russia Today, grâce à un système qui devrait être amené à se développer par les temps obscurantistes que nous vivons : le VPN, une interface qui anonymise votre identité et vous permet de consulter des sites arbitrairement interdits dans votre pays. Les dissidents chinois connaissent bien. Les Français vont à coup sûr devoir leur emboiter le pas. Pour ma part, j’utilise l’application libre (donc gratuite) OpenVPN et je me connecte aux serveurs tout aussi libres et gratuits proposés par vpnbook.
Voilà, je pense avoir fait un tour d’horizon assez complet de la question. Ne vous laissez pas rebuter par toutes ces considérations techniques, je vous assure, c’est fastoche. Et si d’aventure, vous continuez à trouver les démarches proposées trop rébarbatives, eh bien continuez à suivre le yetiblog. Au moins vous savez maintenant comment on y travaille.