Comment le virus de la panique fait désormais plus de dégâts que le coronavirus

Un nouvelle expression vient de faire son apparition dans la terminologie médicale officielle : « soins critiques ». Il y a quelques temps, on parlait encore de « soins intensifs ».

S’il n’y a aucune différence entre les deux appellations au niveau sanitaire et médical, elle est énorme au niveau de l’intention linguistique, et plus encore politique. Il y a dans le qualificatif “intensif” une volonté manifeste de soigner. Le vocable “critique”, lui, évoque plutôt l’aveu désespérant d’un cas désespéré.

On voudrait foutre la trouille à la population qu’on ne s’y prendrait pas mieux. De la démission médicale à l’intention politique de nuire, il n’ y a qu’un pas que les autorités politico-sanitaires de ce pays viennent de franchir allègrement. Celles-ci ont annoncé hier, 30 mars, le chiffre de 5 072 cas critiques (ex-intensifs) pour cause de Covid, parlant de « record », de « situation pandémique tendue ».

Les 5 072 “cas critiques” Covid n’occupent que 26 % des lits de soins intensifs recensés officiellement

Mais au fait, combien de lits de soins intensifs/critiques en France dans les hôpitaux et cliniques françaises ? La DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) en dénombre officiellement 19 604 en septembre dernier. Remarquez que les 5 012 cas critiques Covid n’occupent donc que 26 %, à peine plus d’un quart, des lits officiellement disponibles.

Voilà comment le virus de la panique, sciemment inoculé à la population par des autorités politiques, sanitaires et médiatiques morbides, fait désormais plus de ravages dans les corps et les esprits que le coronavirus.

La mortalité quotidienne française est désormais inférieure à celle des deux années précédentes (Source : Insee, 27 mars 2021)
La surmortalité globale française est désormais redescendue en zone négative (source : EUROMOMO)
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