
Vous dire que j’ai été étonné des propos de Macron remettant en cause la citoyenneté des non-vaccinés serait mentir. Vous dire que je m’en suis offusqué serait même grandement exagéré. Il y a longtemps que je prends ce type pour ce qu’il est : un salaud immature. Deux jours avant le second tour de 2017, j’annonçais la couleur :
« Je ne reconnaîtrai pas le candidat élu le 7 mai comme président de mon pays » (Pierrick Tillet, 5 mai 2017)
Les méfaits d’un quinquennat horribilis
D’ailleurs, quel président ? de quel pays ? Regardez l’état déplorable de la France à quelques semaines de la fin de ce quinquennat horribilis :


La blague (de mauvais goût) du jour : le pass vaccinal ne s’appliquera pas à l’Assemblée Nationale et au Sénat car plusieurs parlementaires ne sont pas vaccinés… #faitescequejedispascequejefais
— Nicolas Meilhan (@NicolasMeilhan) January 6, 2022
Les citoyens du maquis
Mais chassez le citoyen et il revient vite au galop. La citoyenneté est une aspiration sociale qui pousse l’indivividu libre à rechercher son équilibre auprès des siens dans la cité. Retirez-lui arbitrairement cette citoyenneté et il ira la chercher ailleurs. Dans un recoin de la cité ou à l’écart de cette cité devenue folle, mais en groupe.
Aujourd’hui, voyez-vous, il me semble préférable de cotoyer les citoyens d’un maquis plutôt que de devenir un sujet overdosé par des prédateurs dans un pays totalement détraqué, en état de mort politique, démocratique et morale.